[Dans le mufle des Vosges] 16. L’heure du sacrifice

L’HEURE DU SACRIFICE

Enfin uni.e.s, les exorcistes s’apprêtent à tout donner.

Joué / écrit le 02/03/2020

Jeu principal utilisé : L’Empreinte, de Thomas Munier, survivre à une transformation qui nous submerge

N.B. : Les personnages et les faits sont fictifs.

Le projet : Dans le mufle des Vosges, un roman-feuilleton Millevaux

Précision : ces feuilletons sont des premiers jets, donc beaucoup de coquilles demeurent. Merci pour votre compréhension.

Avertissement : contenu sensible (voir détail après l’image)

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nmmacedo, cc-by-nd, sur flickr

Contenu sensible : rien cette fois 🙂

Passage précédent :

15. Le baptême
Quand tout le monde se prépare à la grande conflagration. Un épisode à nouveau marqué par un grand remaniement méthodologique.

L’histoire :

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My Firstborn Will Surely Be Blind, par Dead Raven Choir, du folk black metal guerrier mid-tempo, avec chant rauque et cuivres brûlants, pour une chevauchée céleste et catastrophique auprès du Roi-Chasseur.

« C’est entendu, nous allons voir ensemble ce qu’est votre Mère Truie », avait convenu le Père Benoît, prenant la direction des opérations.

On avait à peine pris le temps de rassurer les ouailles émues de la panique de Champo, que déjà l’exorciste avait réuni toute l’équipe dans le presbytère, priant le Père Houillon d’aller voir ailleurs. Il avait béni les habits du sherpa et les siens, et ils s’étaient mis en marche vers la ferme des Soubise, en passant par les chemins buissonniers du Clair Bois. La bise leur fouettait le visage comme si elle en faisait une affaire personnelle et des branches arrachées aux épicéas tombaient de toutes part autour d’eux. Le sol était fangeux des passages des porcs et des vaches, et pour trouver un passage où ils ne laisseraient pas d’empreintes dans le péteuillot, ils s’aventurèrent à travers des buissons d’auberpines et ceux-ci essayèrent de les bouffer, tant et si bien qu’ils n’en ressortirent qu’au prix de violentes contusions et de leurs habits bénis tout en lambeaux.

Ils arrivèrent tous déchirés et crottés devant la soue, et tout le monde fut pris d’un puissant haut-le-coeur en raison des remugles infects. Le Père Benoît, tout certain de son immunité, empoigna la clenche de la porte, mais celle-ci ne tourna pas.

« C’est verrouillé à triple tour, et c’est du solide.
– On enfonce, fit la Soeur Marie-des-Eaux !
– Cela va faire beaucoup de bruit, et d’ailleurs j’ai l’impression que ça s’agite déjà dans la ferme des Soubise, remarqua Champo. On n’aurait pas dû agir au crépuscule. On va tous les avoir sur le dos.
– Tant pis, on repart, ordonna le Père Benoît. Il faudra revenir mieux préparé. »

Qu’elle était fière, cette expédition !

Dans la confidence de la presque-nuit, quand enfin le coucou s’était tu, Champo se débarbouillait le greuniot à l’eau du Ru Migaille. Elle était glacée, ça lui faisait du bien, cette eau c’était l’oubli et le pardon, emportant sans relâche les joies et les peines des jours passés vers le limon terminal sans en garder aucune trace.

Plaquée sur son visage, ça lui fit comme un choc électrique, le même que tout à l’heure au baptême, voilà-t-y pas que maintenant cette eau de rinçage et de réconfort agissait sur lui comme une eau de revoyotte !

Lhapka.

Il la revoyait, son visage comme raviné des mille épreuves d’une vie, ses habits cintrés et pratiques auxquels elle suspendait son matériel, battu par le vent des Hautes Vosges. La maîtresse alpiniste l’avait recueilli après la mort de ses parents et sa fuite du Dieu Corbeau. Elle lui avait appris son métier de sherpa.

Ils gravissent ensemble le mont du Hohneck. Il lui parle, est-ce qu’il lui a dit à cette époque ou est-ce le Champo du présent qui cherche à l’atteindre à travers les âges :

« Maîtresse Lhapka, si tu m’as recueilli, c’est pour faire ton devoir d’amie de la famille, mais avais-tu d’autres raisons ? »

Le vent les plaquait contre la paroi, il leur bouâlait dans les oreilles comme un grand tétras énervé.

Ils avaient dû éviter la pente la moins escarpée car un lynx énorme l’arpentait et s’étaient ainsi retrouvés à flanc de falaise. Les prises étaient traîtresse et s’accrocher aux racines et aux arbustes était une option encore moins tentable.

À leurs pieds, la vallée s’évaporait, la forêt de résineux ondoyait. Le monde était sauvage.

La nature, mûe par des forces au-delà de toute compréhension, avait repris ses droits et ils étaient au coeur de cette expérience.

« Je n’ai pas pu avoir d’enfant. Alors, oui le sens du devoir n’a pas été la seule raison. Et j’ai senti ton potentiel. Tu étais le seul à qui je pouvais transmettre ce que je savais.
– Transmettre ce que tu étais. »

Lhakpa lui fit des gros yeux, comme si elle avait compris que Champo lui parlait depuis un autre temps.

Ensemble, ce jour-là, ils avaient gravi le Hohnek alors qu’il était réputé invincible.

Mais là-bas, là-haut ! …

Elle y a laissé sa vie et Champo y a laissé sa mémoire.

La Sœur Marie-des-Eaux n’en pouvait plus d’être enfermée dans la cave à vins, alors au milieu de la grasse-nuit, il sortit faire les cent pas derrière l’église. Des bruits de gibier foisonnaient sous les broussailles. Un froid comme venu du cul de l’hiver lui rentrait dans la moelle. Il récita l’Apocalypse pour se galvaniser :

« Car en vérité je vous le dis, le Démon et celles et ceux qui portent son visage et parlent en son Nom sont déjà dans les murs de la Cité. Qu’ils aient pris le corps et le visage des Hommes, des bêtes ou des monstres. Qu’ils aient l’apparence séduisante et moite des désirs contre-nature ou qu’ils portent tous les stigmates de la Bête. Ils sont déjà là, à la fois cause et conséquence de la sauvagerie déréglée à laquelle l’Homme s’est voué dans son ignorance et sa désobéissanceau Vieux. Le Juste saura reconnaître les enfants du Démon et du Bouc Noir là où ils se cachent, dans les palais et dans les jungles, dans les cloaques et dans les temples. Et s’il est vrai que le Vieux lui parle, il saura quoi faire : tuer les enfants du Démon, les ramener dans la lumière du Vieux, ou encore empêcher que d’autres abominations viennent à naître. »

Il fermait les yeux en récitant, pour mieux se figurer prenant part au combat biblique.

Avant de les rouvrir il sentit d’abord cette désagréable et familière odeur de biscuit et de fumier.

Avant de les rouvrir il avait déjà la main refermée sur son Opinel !

Quand il les rouvrit, le fils Domange était en face, souffle contre souffle, son peut greniot toujours emmailloté dans un bandage : visiblement son nez cassé n’était pas encore guéri.

Il plaqua le visiteur contre l’écorce d’un chêne avec toute la poigne de la colère :
« Salopiaud ! T’as voulu m’faire la peau et t’as zoqué Maurice ! Et tu r’viens encore dans nos pattes ! J’vais t’faire les derniers sacrements ! »
Le fils Domange ouvrit grand sa main et ce qu’il dévoila lui sauva la vie.

Le novice se calma un peu et l’écouta parler. Il expliqua les choses avec ses mots à lui, c’était très frustre car il parlait de concepts au-delà sa compréhension avec ses moyens langagiers qui étaient limités. Mais en gros, il reconnaissait ce qu’il avait fait, mais ce n’était pas de vraies décisions de sa part. Il s’était senti « traîné » par quelque chose. Et il n’aimait pas ça. Sûr, c’était pas un saint, et sûr il allait pas assez souvent à confesse, mais c’était pas vraiment lui. Il avait été « traîné ». Traîné à fréquenter certaines personnes et traîné à faire certaines choses. Et il en avait marre d’être la pâte d’un meunier invisible, et il était temps de faire quelque chose.

C’est pour ça qu’il lui confia la clé de la soue.

Et si ouvrir cette serrure pouvait rendre le monde meilleur, ou même juste rendre un fils Domange meilleur, ça valait peut-être le coup.

Quatre d’Opprobre
Saint François d’Assise
Jour du Potiron dans le Calendrier Républicain

« C’est l’heure du sacrifice. »

Voici ce que dit Père Benoît quand on le réveilla en pleine noire-nuit pour lui montrer la clé. Il avait compris l’urgence de la situation, et plus tard ils ne sauraient jamais aussi prêts que maintenant.

Ils passèrent par le Ru Migaille récupérer Champo puis s’enfoncèrent à nouveau dans le Clair Bois, sans lanterne. La lune dans son premier quartier dispensa juste assez de ses rais à travers les frondaisons pour leur servir de complice. Cette fois-le sherpa avait sa serpe italienne et l’auberpine, toute affamée qu’elle fut, rendit grâce sous la virgule de sa lame.

« Allez, j’ouvre. », fit le Père Benoît.

Lexique :

Le lexique est maintenant centralisé dans un article mis à jour à chaque épisode.

Notes liées aux règles de L’Empreinte :

Menace : une Déité Horla (la Mère Truie)
Lieu de départ : Les Voivres
Avancement :
Acte I – Introspection + Tentation + Agression
Acte II – Introspection + Tentation + Agression
Acte III – Introspection + Tentation + Agression
Acte IV – Introspection + Tentation

Préparation :

A. À la fin de l’épisode précédent, j’ai posé cette question au public : Quel est l’événement dont la nature (rationnelle ou surnaturelle) va faire débat au sein des exorcistes ?

J’ai eu cette réponse de Damien Lagauzère : « Et bien là comme ça tout de suite, je pense à 2 évènements. Le 1er serait… la pluie! La question serait alors de savoir pourquoi une averse poserait des questions justement. Serait-elle la conséquence d’une menace lancée par une sorcière, une sorte d’imprécation? Aurait-elle été précédé de signes qu’un villageois aux talents d’haruspice aurait pu interpréter? S’agit-il d’une pluie acide ou surnaturelle? Et en 2nd, je pensais à l’intervention d’un Horla… mais un gros ^^ un truc énorme du genre d’un rejeton de Shub-Niggurath qui jaillirait du fond de la forêt. Là encore, pourquoi? A-t-il été appelé? Arrivet-t-il par hasard? Je n’en sais rien ^^ »

Damien, je rajoute ta réponse à mon programme ! J’espère avoir d’autres personnes qui répondent lors des prochains épisodes, mais je ne suis peut-être pas beaucoup lu. Mais quoi qui ce se passe, même si personne ne lisait, je continuerai 🙂

B. Je poursuis mes lectures d’inspiration. En ce moment, j’en suis aux deux tiers du Journal d’un curé de campagne, de Georges Bernanos, qui offre de plonger dans l’intimité d’un jeune prêtre aussi pétri de foi que de doutes. Il y a dans cette peinture du mal au quotidien et dans l’exploration d’abysses métaphysiques l’expression d’un genre littéraire tout entier : l’horreur chrétienne. Bien que je ne pourrais et ne saurais singer l’emphase de l’auteur, il y a là forcément source d’inspiration.

C. Voici l’exercice d’écriture de Draftquest du jour :

Il s’agit de partager une page d’écriture (ou de réécriture) ou l’on a tenté de pratiquer le « show don’t tell » et de relire une page partagée par un.e autre. Je me contenterai ici de relire une page de la communauté, en l’occurence celle de Saule.

J’ai choisi cet extrait en raison du pseudo de l’auteurice et ce fut une bonne pioche : c’était de la fantasy forestière ! Il y a plein de choses intéressantes dans ce petit texte qui pourraient être repompées dans Millevaux, je n’ai rien trouvé à redire sur le style, mais en revanche, concernant l’application de l’exercice, j’ai quelques réserves. A plusieurs reprises, le narrateur donne des informations de contextes en mode survol : s’il y avait une caméra dans la fiction, elle ne pourrait pas percevoir ces informations (le fait que seuls les sévetiers aient accès à l’arbre-mère, le nom de l’arbre-mère, de la cité de racines, l’importance de la mission du protagoniste…). Autrement dit, ce n’est pas cinématographique comme la consigne « show don’t tell » me semble l’encourager. J’essaie pour ma part d’avoir un style cinématographique, d’apporter les informations par la description, les dialogues et éventuellement le ressenti intérieur des personnages plutôt que par des confidences que nous ferait le narrateur. Mais bien sûr c’est plus facile à dire qu’à faire, et cette relecture me montre qu’une vigilance reste de mise et que je serais fort capable de reproduire les mêmes choses que Saule dans son exemple.

D. Mon programme de para-rédaction est aujourd’hui peaufiné, cela me permet de gagner du temps, mais je dois reconnaître que je m’impose trop de para-rédactionnel. Vous dérouler mes lectures du moment et faire l’exercice d’écriture de Draftquest m’a consommé une demi-heure. Je vais continuer à le faire parce que ça m’intéresse, mais je dois être bien conscient que j’économiserais un tiers à demi de temps d’écriture si je zappais tout le para-rédactionnel. Si jamais je refais un jour un autre roman Millevaux, c’est à tout prix ce que je devrai faire.

E. Le prochain jour est la fête de Saint-François d’Assise, fondateur de l’ordre des Franciscains, stigmatisé et défenseur des animaux qu’il juge égal de l’homme devant Dieu : je pense qu’il y a un coup à jouer avec ce saint !

F. J’ai créé une page de blog dédiée à mon système d’écriture, et je la mettrai à jour au fur et à mesure.

G. Bon, j’ai encore passé une heure à tout préparer… Surpréparation quand tu nous tiens…

Bilan :

A. J’ai appliqué la réponse de Damien Lagauzère, qui impliquait que les PJ devaient faire confiance à un des meurtriers de Maurice. C’est ainsi qu’ils se sont retrouvés à commercer avec le fils Domange ! Cela m’intéresse, car ça permet de réhabiliter un personnage que j’ai jusqu’à présent présenté comme totalement mauvais. Toute occasion de nuancer est bonne à prendre, d’autant plus que je crains toujours que le roman pêche par des figurants trop détestables : je veux qu’on s’attache un minimum à eux afin d’épouser la cause des exorcistes.

B. Je continue mon ancrage dans le réel puisque je suis maintenant le calendrier lunaire ! C’est la meilleure option pour mentionner les phases de la lune sans faire d’enchaînements improbables. Je me tâte presque de faire de même pour la météo, mais je veux m’en tenir à une météo détestable, alors si jamais le dernier automne vosgien a été trop clément (réchauffement climatique…), je serai embêté.

C. Enfin j’arrive à mon dernier volet de cette partie du jeu de rôle L’Empreinte ! Prochaine session d’écriture, impossible d’y réchapper, on lance les dés et ça va sharcler !

Aides de jeu utilisées :
Nervure

Décompte de mots (pour le récit) :
Pour cet épisode : 1290 mots
Total :  35286 mots

Le compte de mots par épisode s’amenuise à chaque fois ! Autant ma machine m’a fait gagner du temps, autant je fais trop de para-rédaction !

Feuilles de personnages / Objectifs des PNJ :

Voir cet article

Je n’accorde pas encore tout à fait au Père Benoît le statut de PJ : dans le jet de dé final de l’Empreinte, il sera seulement compté comme allié. S’il survit à tout ça, il sera je pense bombardé PJ lors du prochain chapitre, joué avec un autre système de jeu de rôle

Modifications :

Un passé rajouté pour Soeur Marie-des-Eaux (mention de la disparition de son frère Raymond)

Question au public :

Voici la question qui fait suite à cet épisode :

Durant la confrontation avec la Mère Truie, qui va leur prêter assistance contre toute attente ?

Épisode suivant :

17. Déflagration

Le face à face avec la Mère Truie s’avère dévastateur !

10 commentaires sur “[Dans le mufle des Vosges] 16. L’heure du sacrifice

  1. Rhoo elle est rude cette question, je trouve. Alors avant d’y répondre, je te dirais bien que l’important n’est peut-être pas tant d’être lu que de prendre du plaisir à écrire 🙂
    Et pour la question… m’inspirant de mon solo en cours… Et si c’était un Horla qui intervenait pour les aider contre la Mère-Truie? Peut-être le ferait-il pour de mauvaises raisons (c’est un Horla) mais peut-être aussi pour de bonnes… voire les deux ^^

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    1. tu as tout à fait raison : c’est plus important de prendre plaisir à écrire que d’être lu 🙂 Je note bien ta réponse. Je me suis peut-être mis des bâtons dans les horlas en prévoyant l’intervention d’un tiers dans le combat, mais ma foi, il faut vivre dangereusement !

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      1. Bah, des fois faut y aller la fleur au fusil ^^ Si tu savais le nombre de solo qui commençaient super easy pour partir grave en sucette 0_0 … mais inversement aussi d’ailleurs ^^ C’est la magie du jeu et, je crois, pour une démarche d’écriture comme la tienne, ce qui contribue aussi à donner une certaine saveur non seulement à la lecture mais à l’écriture même. Ne pas savoir, être surpris et… se prendre la tête pour savoir comment on va s’en sortir. au sens propre comme au figuré, en terme de jeu et de méta-jeu 🙂

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      2. Oui sans doute ! Depuis quelques épisodes, il y a plein de choses qui se mettent en place, ça grouille de PNJ qui fomentent leur truc, le lectorat n’en a qu’un petit aperçu et l’auteur n’en sait guère plus (je sais les objectifs globaux des PNJ mais ça ne va pas plus loin) 🙂

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      3. Je ne sais pas si tu ressens ça comme ça mais des fois, dans mes pti solos, ça part vraiment dans tous les sens et il y a un moment où il faut recentrer un peu tout ça si je veux arriver au bout. et cela sous-entend qu’il faut faire des choix, privilégier des pistes, en abandonner d’autres, quitte à y revenir si les 1ère étaient mauvaises. c’est un joyeux bordel mais c’est sympa ^^

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      4. Je pense d’ailleurs un de ces quatre écrire un article sur la surabondance de détails dans les fictions procédurales, et comment on peut gérer ça 😉 Je pensais d’ailleurs appeler ça « l’effet Lagauzère » si tu me donnes ta permission ! Je te ferai relire l’article au préalable de toute façon.

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      5. 😀 fais comme tu sens, pas de soucis ^^ Pour ma part, quand ça devient quasi ingérable, je me résous à faire des choix, à abandonner certaines pistes. Après tout, dans une enquête policière, il y a plusieurs pistes et si la première est la bonne, personne s’entête à creuser les autres ^^
        Ce serait différent si j’étais dans la perspective d’écrire une nouvelle ou un roman. Là, je reprendrais le récit et effectivement je creuserais ces pistes ou les ferais disparaitre par souci d’unité et cohérence du récit. Mais comme ce n’est qu’un jeu et qu’au final je suis quasiment mon unique lecteur ^^ ça n’a pas vraiment d’importance 🙂

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