Comment tenir son public en haleine

~ Thomas Munier

Il révèle tous les sombres secrets des illusionnistes ! Survivra-t-il au réveillon ?

(temps de visionnage / écoute : 59 min) / (temps de lecture : 5 min)

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[Podcast] Les manifestes dans le jeu de rôle sur table et dans le jeu de rôle grandeur nature

Qu’ils soient politiques, artistiques ou satiriques, les manifestes cimentent brique après brique l’avant-garde du jeu de rôle ! Avec Thomas S. du site Places to go, people to be, nous passons en revue quelques textes fondateurs ou méconnus. Que sont vraiment les manifestes ? Quelle est leur influence réelle à nos tables et dans nos forêts ? À vos marques, un, deux, trois… manifestez !

(temps d’écoute : 1h44, temps de lecture : 3 min)

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Le petit bonhomme en plâtre est une photo de Thomas Hawk, cc-by-nc.

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Ce contenu est biclassé jeu de rôle / roman, mais il est aussi biclassé écriture / impro.

Tu vas trouver pas mal de contenus spécialisés en narratologie qui te vendent l’écriture en suspense comme étant LA bonne façon d’écrire, voire la seule chose qu’il faudrait savoir. Cela me paraît doublement faux parce que :

1° Des histoires sans tension narrative peuvent être passionnantes.

2° Un récit à suspense sans une bonne histoire ou un bon style peut être décevant.


Il y a aussi un risque d’obtenir un récit trop méta qui fait beaucoup de rétention d’information avec, au final, un effet de pétard mouillé : un bon suspense peut sauver une mauvaise histoire… mais c’est quand même mieux d’avoir aussi une bonne histoire.

L’essentiel de ce que tu dois savoir se trouve dans le livre La tension narrative, de Raphaël Baroni, et se résume très bien par :

  • la curiosité : le récit nous cache visiblement des infos et nous donne envie de les connaître ou de les rechercher
  • le suspense : que va faire X ? Est-ce que ça va marcher ? X va-t-il réaliser le danger que le public connaît par ironie dramatique (bombe sous la table)
  • la surprise : on crée des attentes chez le public puis on les contrecarre

Le découpage est important, avec des infos partielles en début d’acte et une question cruciale en fin d’acte.

On peut parler d’érotisation de l’information.

Quelques notions utiles

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