Rapture

RAPTURE

Quand le traumatisme d’un enfant provoque la mort d’autres victimes… Un tueur qui n’a pas laissé nos enquêteurs indifférents !

(temps de lecture : 10 min)

Le jeu : Psychomeurtre, les meilleurs des profilers contre les pires des serial killers

Joué le 23/06/18 chez l’habitant dans le cadre de la tournée Paris est Millevaux 7

Avertissement : contenu sensible (voir détail après l’image)

Image
Naomi, cc-by, sur flickr.com

Contenu sensible : Mention de suicide et de pédophilie

L’histoire :

Katrina Marquez, une femme latino, au Nouveau-Mexique. Elle est déprimée ; désespérée plutôt. Elle a été agressée physiquement par le passé, et elle souffre toujours de douleurs chroniques liées à ce traumatisme physique et psychique.

Elle est dans sa baignoire. Les murs de la salle de bain sont couverts d’images pieuses. Sur le rebord de la baignoire, une radio diffuse du gospel.

Elle est au téléphone avec un homme qui lui parle du Paradis. Elle pousse la radio dans l’eau. Le choc électrique la cuit sur place. Fin.

L’équipe du FBI ne croit pas à un suicide, ou alors soupçonne un suicide « assisté », probablement inclus dans une chaîne de meurtres en série.

Katrina Marquez avait 28 ans. Célibataire, un boulot de caissière à Wal-Mart. Elle était une fervente catholique. Les enquêteurs pensent qu’elle a été manipulée par un homme d’église. Ils dépouillent les conversations téléphoniques de la défunte. Elle appelait des services d’écoute-amitié, puis s’est orientée vers des services de « conseil spirituel » catholique. Elle essaye différents conseils pour finalement se focaliser sur l’un d’entre eux, celui qui va la pousser au suicide.

D’après les enregistrements du service, il s’agit d’un homme, entre vingt et quarante ans, autodidacte sur la question religieuse, joue beaucoup sur le nouveau testament, l’église moderne, œcuménique, axée sur des messages d’amour et de paix. Il conforte Katrina dans l’idée qu’elle est une « bonne personne » qui ne mérite pas ce qu’elle subit, et sera récompensée de ses peines dans l’autre monde.

Les enquêteurs pensent que le tueur s’est introduit au moins une fois dans l’appartement de Marquez pour y déposer des fleurs.

Il aurait un proche qui aurait subi un accident.

Shogi investit le jet privé qu’il commence à remplir de ses immondices, en bon hacker hikokomori qui se respecte. Ses écrans affichent mille informations, mais il y a toujours deux médaillons ouverts : la partie d’échecs en ligne qui se joue avec son jumeau pervers, d’un côté, et l’électro-encéphalogramme de sa chanteuse préférée de l’autre. Princess Kawaii est dans le coma à cause d’un attentat commis par son jumeau. Shogi a piraté son hôpital pour s’assurer que tout se passe au mieux pour elle. Il voit quelques minages de hacking s’en prendre à ses défenses, mais les contre-mesures automatiques s’en chargent sans problème pour l’instant.

La recherche de la victime zéro conduit à une anecdote de 1998. Une femme latino accidentée, elle était passagère de la voiture, Asunción Verde, originaire du Salvador, jeune, 19 Ans, femme de chambre. Suite à cet accident, elle est hospitalisée, souffrant de douleurs permanentes, elle reste alitée 6 mois, quand elle parvient à se procurer des opioïdes en masse et enfin se suicide.
Quelqu’un lui avait fait livrer des fleurs discrètement.

O’Rourke rend visite à sa sœur dans l’établissement spécialisé qui l’abrite. Quand ils étaient enfants, ils ont été victime d’un accident de la route. Leur père, qui conduisait, s’en est réchappé indemne mais aujourd’hui, il sombre dans la démence et est devenu dépendant de son fils Jim. Jim avait été gravement blessé et il s’en est sorti grâce à la rééducation, la muscu, les sports de combat. Son job actuel au FBI est clairement une catharsis. Sa sœur est devenu tétraplégique mais elle est très bien prise en charge et en quelque sorte elle se gère toute seule. Elle communique par une paille qui lui permet d’envoyer de nombreux SMS à son frère.
Alors qu’il est venu lui rendre visite, il lui confie les détails de l’enquête. Il a toujours fait ainsi, il n’y a aucun tabou entre eux deux. L’écran de la chambre affiche la réaction textuelle de sa sœur. Elle pense que Jim aurait pu finir comme le tueur. Que leur histoire est finalement très proche. Jim n’en montre rien, mais cette remarque l’affecte aussi profondément qu’elle le fait progresser dans l’enquête.

Les enquêteurs s’orientent vers le prêtre de la paroisse de l’époque : le père Daniel O’Bannon. Ils retracent alors un parcours sordide. En 1991 : Asunción a 12 ans, immigrée clandestine, serait tombée enceinte des œuvres du Père O’Bannon.

L’équipe refait des repérages dans l’immeuble de Katrina Marquez. En fouillant l’appartement, les couloirs, et en interrogeant le petit dealer en faction dans le coin, ils comprennent que quelqu’un est entré plusieurs fois chez la victime sans laisser de traces, « un gars tout emmitouflé, avec un gros sac à dos ». Il possède un pass de l’appartement, et a rajouté discrètement divers objets pieux, dont une icône représentant l’Assomption de la Vierge Marie, c’est-à-dire le moment où elle est emportée en grâce vers le ciel.

Burns ne va pas au mieux. Son divorce l’amoche. Sa femme et son avocat lui ont craché dessus autant qu’ils ont pu. Ils ont invoqué la dangerosité de son job et ses heures sup en pagaille pour qu’il n’ait quasiment aucune garde de la petite. Seul le whisky l’aide à tenir. Burns se soûle avec des grands crus, mais il se soûle tout autant. Son dernier ami, c’est Charles, son cocker.

L’enquête sur O’Bannon se poursuit. Tout laisse à penser que c’est lui qui conduisait la voiture accidentée, et aussi lui qui faisait livrer des fleurs en douce à Asunción Verde. En 2004, il est à nouveau soupçonné d’avoir abusé d’une jeune paroissienne. L’église ne le soutient pas. Il se fait « démissionner » des ordres. Il enchaîne ensuite les petits boulots dans le para-religieux, changeant souvent de lieu et d’embaucheur quand son passé est sur le point de le rattraper.

Ils retrouvent aussi la trace du fils d’Asunción Verde et de Daniel O’Bannon : Samuel Verde, qui a sans doute assisté, étant enfant, au calvaire de sa mère.

En 2009 Daniel O’Bannon tout comme Samuel Verde, disparaissent de la circulation. Samuel Verde a eu une vie faites de boulots subalternes. Mais il a contrôle drastiquement ses dépenses, accumulant de la trésorerie puis retirant tout en liquide avant de disparaître.

C’est en analysant ses comptes qu’ils trouvent la trace d’un piratage de carte de crédit. Un hacker, Oliver Vernon, lui a vidé son compte en banque, mais moyennant l’aide d’un détective, Verde l’a retrouvé et a pu rentrer en contact avec lui. Il a réussi à l’embrigader, et Vernon s’est senti investi d’un devoir de rédemption. Il a rendu l’argent à Verde et depuis l’a aidé dans ses activités de gourou catholique. C’est notamment lui qui a scanné les réseaux de soutien téléphonique pour lui dénicher des profils tels que Katrina Marquez, pour ensuite hacker la ligne afin que Samuel Verde puisse l’aborder en se faisant passer pour un conseiller assermenté. O’Rourke met une très grosse pression à Vernon en interrogatoire pour avoir les infos au plus vite.

Burns convoque O’Rourke. Il l’engueule fort pour ses écarts de conduite et ses interrogatoires musclés. Il a reçu un ticket des affaires internes à son nom, il peut étouffer le truc une fois mais O’Rourke a intérêt à se tenir à carreau. En réalité, Burns est tout autant sur les nerfs et sur la limite que lui, mais à ce moment-là, il joue surtout son rôle de chef et couvre son équipe autant qu’il la régule.

Daniel O’Bannon, aujourd’hui âgé de 60 ans, se fait maintenant appeler Jeremy Riley. Il a disparu et changé d’identité à la fois pour échapper à son fils et aux réseaux de délation anti-pédophiles. Il en a profité pour réincorporer les ordres et devenir le prêtre d’une paroisse dans le Wisconsin, aux milieux des pelouses vertes et des barricades.

Son fils vient le voir en confession. Il lui raconte à mots couverts comment il a accompagné une nouvelle âme vers le Paradis. Mais il mentionne ses regrets de ne pouvoir le faire en face à face. Il veut être présent avec la personne quand elle sera ravie. Il veut que ça soit plus fort, plus grand.

O’Bannon craque et part se livrer à la police, il raconte que son fils est venu le voir plusieurs fois en confession au cours des années passées. Il aurait potentiellement provoqué sept autres suicides de femmes au profil approchant celui de sa mère. Verde est bloqué dans le passé, il reconstitue les moments où pour tenir compagnie à sa mère en proie aux affres de la souffrance, il lui lisait en boucle un livre acheté dans la boutique de ce dispensaire catholique qui accueillait sa mère, un livre qu’il avait acheté pour la beauté de ses images : L’Apocalypse selon Saint-Jean.

Il a lu ce livre en boucle à sa mère, cela lui a mis dans la tête qu’elle pourrait connaître le ravissement parce qu’elle n’était qu’une victime, elle était de ceux que Dieu reconnaîtrait parmi les justes. Alors elle a demandé à son fils de voler les opioïdes et elle a mis fin à ses jours devant lui. Et Samuel cherche à reconstituer la scène le plus fidèlement possible en provoquant des suicides. Il est bloqué dans le temps et devant un tribunal, n’importe quel avocat plaidera la démence. De surcroît, ce sera très difficile de proclamer une incarcération ou une condamnation à mort pour des motifs religieux. Verde finira dans un asile psychiatrique, et non en prison. Peut-être même qu’il pourra communiquer avec des personnes influençables et continuera ainsi à tuer.

L’équipe s’affaire pour identifier au plus vite sa prochaine victime. Ils s’arrêtent sur Pilar Tereira, une ressortissante colombienne, qui a vécu le martyre lorsqu’elle était otage chez les FARC. Immigrée aux états-unis, elle devient une star de la chanson chrétienne. Dans ses derniers textes, elle parle de ses douleurs et du ravissement. Elle réalise une importante tournée à Las Vegas, mais ne s’est pas rendue à son dernier concert, son équipe a signalé sa disparition au bout de 12 heures d’absence. Il est clair qu’elle est passée sous l’influence de Verde.

Toutes ces requêtes ont considérablement absorbé Shogi. Il s’aperçoit un peu tard que l’encéphalogramme de Princess Kawaii vient de tomber à plat. Une attaque majeure de son jumeau qui vient de shunter l’assistance vitale. Ce n’est que de justesse que Shogi repousse l’assaut et rétablit la machine. Le cœur de son idole repart. C’était moins une !

Les enquêteurs brainstorment pour identifier le lieu où Pilar pourrait mettre fin à ses jours, sûrement en présence de Verde cette fois-ci. Ils découvrent l’endroit « idéal » selon les critères de Verde : une église perdue dans le désert. Elle avait été bâtie par une communauté catholique fuyant la dépravation des villes, puis abandonnée. Elle servit ensuite de siège… pour un suicide collectif sous l’égide d’une secte.

L’équipe débarque en hélicoptère sur l’église. Le souffle des pales fait voler le sable du désert.
Suivis par le SWAT, les trois agents entrent dans l’église par trois points différents.

Pilar Tereira est sur l’autel, Verde porte à ses lèvres une coupe possiblement remplie d’un poison mortel.

O’Rourke lui tire dans la main pour stopper son geste, mais aussi parce qu’il prévoit de l’emmener ensuite dans le désert et d’en faire un tétraplégique.

Mais ses projets sont stoppés par les tirs de Burns et Shogi qui abattent Samuel Verde, le Messie.

Feuilles de personnage :

Jim O’Rourke
Autopsie, Interrogatoire, Scène de crime
Passion : Krav-maga
Trauma : Accident de voiture (enfant)
Personne précieuse : Sa sœur tétraplégique depuis l’accident
Personne à charge : Son père devenu dément (peut-être suite à l’accident)

George Burns
Conférence de presse, coordination des forces de l’ordre, négociation
Chef de l’équipe
Passion : le whisky
Trauma : son divorce
Personne précieuse : ma fille
Personne à charge : Charles, son cocker

Shogi
Analyses scientifiques, savoir encyclopédique, systèmes d’information
Passion : les échecs
Trauma : Autiste asocial, otaku
Personne précieuse : son jumeau maléfique
Personne à charge : Princess Kawaii

Fiche du serial killer :

Profil : Messie
Pathologie mentale : Vit bloqué dans le passé, reproduit une scène / Gourou religieux / impossible à emprisonner pour des raisons de religion / finira en HP / pourra continuer à embrigader des personnes à distance
Mode opératoire : repère des personnes influençables, décrédibilise leur habituel référent spirituel puis les bascule sous son emprise.
Anciennes victimes : Sa mère, Asunción Verde, victime d’un accident de voiture, lui lisait l’Apocalypse à son chevet d’hôpital
Complices : J’avais prévu un prêtre devenu barman, qui lui parle des textes du Jugement Dernier sous la menace. Il aurait quitté les ordres après un suicide dans son église. Mais j’ai finalement changé pour Oliver Vernon, un hacker qui l’a jadis cyber-braqué et qui s’est ensuite repenti. Désormais, il l’aide à repérer des cibles et à le mettre en relation de façon à la fois pirate et sécurisée.
Identité : Oswaldo Suarez (Samuel Verde de son ancien nom)
Proches : Son père, Daniel O’Bannon, prêtre illégitime, à qui il vient se confesser.
Victime finale : Une star de la chanson latino réputées pour ses chansons chrétiennes, Pilar Tereira. [J’avais prévu qu’elle se produisait en concert à l’occasion de la Fête des Morts, mais j’ai oublié ce détail, qui aurait été pourtant crunchy]
Planque : Une ancienne chapelle d’une communauté catholique dans le désert, qui fut ensuite utilisée par une secte pour un suicide collectif.

Commentaires :

Durée : 1/2 h briefing et création de personnage, 2h3/4 de jeu, 20 min de debriefing

Profil de l’équipe : Expérimentée.

Retour :

J’étais assez satisfait de pouvoir rejouer à Psychomeurtre, de surcroît dans une durée de jeu confortable. J’avais en tête ce concept de tueur obsédé par le Ravissement depuis un moment. L’impro et l’obligation de faire coller certains faits entre eux a fait glisser les choses vers une pente plus glauque que j’aurais prévu, mais ça a d’une certaine façon alimenté la tension, et conduit un temps vers une fausse piste intéressante (l’équipe a fait abstraction de l’info que je leur avais donnée, comme quoi le tueur devait avoir entre 20 et 40 ans d’après sa voix au téléphone, et ils ont énormément suspecté O’Bannon).
En briefing, j’ai beaucoup insisté sur le côté tactique (une enquête à mener) et le côté moral (choisir entre le côté justice et le côté vengeance). Il est clair que l’équipe s’est très axée vengeance. Je ne présume rien du joueur, mais en tant que personnage, Jim O’Rourke était ultra-impliqué émotionnellement. Donc ça m’a intéressé, cela confirme l’efficacité du jeu sur l’aspect moral, bien que j’aimerais toujours tester l’effet sur du sériel, sur de la campagne.
Je connais le joueur de Shogi comme aimant interpréter des concepts trash, alors je lui avais fait un briefing personnalisé avec un mantra humoristique : « La justice, bien. La vengeance, pas bien ! » Je voulais que les enquêteurs restent un maximum corrects, au moins dans la première moitié de jeu.
Mais dans ce briefing personnalisé, j’ai aussi reconnu, que du fait de son canon d’inspiration (les trois séries télé Esprits Criminels), Psychomeurtre met en scène des profilers qui sont en fait… des serial killers de serial killers. Des personnages à la Dexter, mais qui sont en prime acceptés et validés par le système. Je dis çà, non pas pour cautionner la chose, au contraire mon approche de game design prend un certain recul par rapport à ça, et traite ce fait avec ironie (notamment parce que les enquêteurs peuvent être inquiétés par les affaires internes pour des entorses mineures alors que personne ne viendra jamais leur reprocher d’avoir abattu un serial killer alors qu’ils auraient pu faire autrement).

Le joueur de Jim O’Rourke a trouvé que certains moments manquaient d’élégance, c’est-à-dire qu’il voyait quels éléments étaient préparés et quels éléments étaient improvisés. Je reconnais bien volontiers que même si Psychomeurtre roule bien en impro (j’étais parti avec en gros mon concept de messie et l’image de la première scène en tête, et j’ai rempli la fiche du serial killer pendait que l’équipe créait les personnages, et j’ai modifié à la volée quelques éléments de la fiche en cours de jeu, pour reconstruire une cohérence), on aurait sans doute un meilleur sentiment de solidité du monde fictionnel si le MJ préparait davantage. Ce qui est tout à fait possible.

Au cours de la partie, j’ai admis que les enquêteurs avaient accès non seulement aux relevés des appels téléphoniques, mais aussi des enregistrements des conversations. C’était une erreur de ma part, d’une parce qu’en théorie, seule la NSA a accès aux enregistrements des conversations, au titre du Patriot Act, et aussi parce que ça a clairement mâché le boulot des joueurs.

Ceci dit, j’ai compensé en laissant l’équipe passer du temps sur la recherche d’O’Bannon et en faisant de mon tueur un adversaire très préparé, utilisant des contre-mesures puissantes. Mais à refaire, j’aurais quand même limité l’accès aux relevés téléphoniques, sans les enregistrements. A la limite, j’aurais pu accepter que le hacker pirate les bases de la NSA, mais cela aurait compté comme un passage en mode vengeance. Et j’aurais pu faire de mon tueur quelqu’un de moins préparé sur le plan informatique, ce qui l’aurait rendu plus réaliste, plus humain.

J’ai enfin un peu dérogé à la pratique habituelle du jeu, puisqu’on n’a jamais vu le visage du tueur avant la fin (et d’ailleurs, comme il était tard, je ne l’ai même pas décrit). Dans les deux scènes où ,il intervient, on n’entend que sa voix. Mais c’était cohérent avec son moyen d’action et ça lui conférait une certaine aura.

Il est bien précisé dans le livre de règles qu’il faut faire quelques variations d’un épisode sur l’autre, et ça s’inscrivait dans cette logique.

Les dés n’ont pas joué en ma faveur, si bien que je n’ai pu jouer qu’une scène de victime avant la victime finale. Ça desservait un peu la tension mais le caractère glauque des parcours de Verde et d’O’Bannon et la découverte progressif d’un lourd passif de meurtres ont un peu fait pencher la balance vers l’autre côté.

2 commentaires sur “Rapture

  1. Cela me fait drôle de poster un récit de partie d’un jeu aussi sulfureux juste après l’article sur la romance…
    Psychomeurtre est influencé par une série TV assez borderline (Esprits Criminels) mais cependant essaye d’en prendre le contre-pied. Cela reste une expérience éprouvante, pas très safe en terme de sécurité émotionnelle.

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