La capacité de jeu

Tu ne sais pas jouer un personnage, tu ne sais pas faire du roleplay ? Il se pourrait qu’on puisse quand même faire du jeu de rôle ensemble.

(temps de visionnage : 18 min) (temps de lecture : 2 min)

Voir mes autres vidéos courtes sur le jeu de rôle ici.

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Liens utiles

[Notions]

  • Capacité de jeu: ici
  • Neuroatypique: ici
  • Méta-jeu: ici
  • Jouer au service (play to lift): ici
  • Charge cognitive: ici
  • Contrat de table: ici
  • Dispositif: ici
  • Écran bleu de la mort: ici
  • Background: ici
  • Narration partagée: ici
  • Atelier: ici
  • Débriefing: ici
  • Point de destin: ici
  • Close to home: ici
  • Design inclusif: ici
  • Player skill: ici
  • Aphantasie: ici

[Vidéos]

  • Thomas Munier, Le roleplay thétral, cet animal insolite: ici
  • Thomas Munier, Le player skill: ici
  • Thomas Munier, Comment créer ou écrire le background de son personnage de jeu de rôle: ici
  • Thomas Munier, comment jouer l’intimité en jeu de rôle: ici
  • Thomas Munier, Ce que les noobs peuvent nous apprendre sur le jeu de rôle: ici
  • Thomas Munier, Le roleplay théâtral, cet animal insolite: ici
  • Thomas Munier, Comment jouer à un jeu de rôle sans MJ: ici

[Articles]

  • Thomas Munier, La romance en jeu de rôle, sur Outsider: ici
  • Thomas Munier, La capacité de jeu, sur Outsider: ici
  • Thomas Munier, La feuille de compétences de la joueuse, sur Outsider: ici
  • Asgard Odin, Comment l’aphantasie a changé ma perception et ma façon de faire du JDR, sur Café Nonobstant: ici

[Jeux]

  • Hurlements: ici

Le script de la vidéo :

Dans l’univers du jeu de rôle, notre capacité de jeu définit l’étendue de ce que nous sommes en mesure de jouer, une dimension qui évolue selon le temps, l’équipe en place et le dispositif choisi. Mais, qu’est-ce qui pourrait limiter cette capacité de jeu ? Plusieurs facteurs entrent en jeu : des handicaps variés, comme la neuroatypie ou l’aphantasie, un manque de culture générale, rôliste, ou geek, une familiarité insuffisante avec le jeu de rôle lui-même, qui peut laisser certaines joueuses face à un écran bleu de perplexité, ou encore, un environnement de jeu ou une équipe inadéquats, sans oublier un sentiment persistant d’illégibilité.

Les domaines où notre capacité de jeu peut se révéler insuffisante sont variés : le roleplay théâtral, le roleplay tactique, la rédaction d’un background riche, l’optimisation de personnage, la maîtrise des règles, la corporalité, l’intégration de la romance et de l’intimité, la narration partagée, et l’art de jouer au service des autres joueuses.

Alors, comment surmonter ces obstacles ? Premièrement, il s’agit d’accepter ces limites et de les intégrer dans le contrat de table. Ensuite, il est toujours possible de chercher à s’améliorer, que ce soit par des vidéos, des ateliers, ou des débriefings. On peut également s’orienter vers des jeux qui soutiennent notre capacité de jeu actuelle ou qui ne la mettent pas autant à l’épreuve. Demander des points de destin pour compenser ce que l’on ne sait pas faire offre aussi une solution viable. Passer à une communication en méta ou en discours indirect peut aider à contourner certaines difficultés (« mon personnage tente de te séduire »). Enfin, il est crucial de se souvenir que chaque joueuse détient au moins une compétence unique que d’autres n’ont pas. L’astuce réside dans l’exploitation judicieuse de cette compétence spécifique, ou comme on dit, jouer « close to home ».

Les commentaires sur le sujet de la capacité de jeu sur le discord Bidule JDR :

Gherhartd propose une interprétation imaginative et technique de la capacité de jeu, incluant une formule humoristique. Il souligne l’importance de la question en tant que définition et exprime une réflexion critique sur la performance et l’exploitation dans le jeu. Gherhartd suggère de remplacer une conception élitiste par une notion d’exigence et d’accessibilité, remettant en question les obstacles et les coûts associés à certaines exigences dans le jeu.

BenjaminP exprime son incertitude sur le concept et admet que la théorie le dépasse. Il souligne l’applicabilité universelle de la réflexion sur la capacité de jeu mais questionne son utilité spécifique dans le domaine du game design, mettant en avant une perspective critique sur l’optimisation et la performance.

Oda interroge l’association entre la capacité de jeu et les aspects matériels et théâtraux, puis propose une vision large incluant les ressources à disposition de la joueuse (matériel, temps, motivation, accessibilité). Elle exprime également une critique de la rationalisation des comportements humains dans le jeu, vue comme une approche managériale froide.

Loris met en lumière la vague nature du terme « capacité de jeu » et propose une interprétation ludique liée au rôle-playing. Il exprime son désintérêt pour une théorisation poussée du jeu, préférant se concentrer sur des outils pratiques découlant de la théorie.

AsgardOdin se questionne sur la polysémie du terme « capacité » et son application spécifique au jeu, sans apporter d’interprétation précise.

Benoît (Dithral) partage son incertitude initiale sur le concept et envisage de regarder du côté des ressources matérielles et psychiques disponibles pour jouer. Il suggère également l’agentivité comme une possible interprétation de la capacité de jeu.

mass et Molly « Lily » Woodrugh (Alexis) partagent brièvement leurs réactions à la discussion, avec un accent sur la légèreté et l’humour pour mass et une réflexion sur l’utilité de l’article pour ceux qui ne se posent pas la question de la capacité de jeu pour Molly.

Un commentaire sur “La capacité de jeu

  1. Il est possible que des personnes ne puissent pas participer à notre loisir préféré du fait des formes que nous lui proposons. C’est bien sûr tout à fait OK que tout le monde ne joue pas au JDR, mais que faire quand on sent que la personne a envie mais ne parvient pas à rejoindre le jeu ou à y prendre plaisir ? Parfois il suffit de mettre en place un climat de confiance ou de bienveillance, parfois il faut envisager des aménagements drastiques, comme jouer des parties ultra-courtes ou permettre de jouer sans devoir incarner un personnage. Je ne prétends pas ici réinventer la poudre, notre loisir est déjà très varié, mais simplement démontrer que ces pratiques actuellement considérées comme marginales n’ont pas pour seul intérêt de faire de l’expérimentation, mais bien de permettre à certaines de jouer là où des formes plus classiques ne le permettent pas.

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