À TROP TIRER SUR LA CORDE
… Quand tout le monde est noué ensemble, impossible de dévider la pelote sans révéler de troublants liens du destin.
Joué / écrit le 18/12/2019
Jeu principal utilisé : L’Empreinte, de Thomas Munier, survivre à une transformation qui nous submerge
N.B. : Les personnages et les faits sont fictifs.
Le projet : Dans le mufle des Vosges, un roman-feuilleton Millevaux
Précision : ces feuilletons sont des premiers jets, donc beaucoup de coquilles demeurent. Merci pour votre compréhension.
Avertissement : contenu sensible (voir détail après l’image)

crédits : Sam Rayner, cc-by-nc-nd, sur flickr
Contenu sensible : violence sur animaux, menace de violence sur enfant.
Passage précédent :
9. Notre Mère la Truie
Le groupe se serre les coudes à l’heure de la première vraie confrontation avec les Soubise.
Coupure à prévoir :
Même les exorcistes prennent des vacances. Il n’y aura pas de feuilleton durant les fêtes : merci de votre compréhension 🙂
L’histoire :

Misanthropic Alchemy, par Ramesses, du stoner doom frontal et chimique pour bouillon de culture occulte !
La Soeur Marie-des-Eaux s’acharnait à vouloir défaire ses sangles au plus vite, de peur de manquer la bataille.
« T’es pas si fort que ton père ! », lança la Bernadette en brandissant une croix faite de deux brindilles de coudrier en croix enduites de la cire de bougies de la Saint-Jean. De sa main gauche elle faisait le signe des cornes en direction du paysan.
« Fiche-moi la paix, la Bernadette. J’ai triangulé sur l’Hippolyte, alors si t’agis contre moi, tu l’auras sur la conscience. »
Cette annonce stoppa net la cuisinière. C’était du sérieux.
« Et puis t’es pas si forte non plus. On le sent sur toi qu’t’es partie triquer, t’as gaspillé ton énergie. »
Il pouvait lire en elle comme dans un livre ouvert. Elle jeta du sel béni autour d’elle et sur ses camarades, mais elle n’avait plus l’air d’y croire. Les cochons bouâlaient comme des pendus, et les plus valides d’entre eux couraient déjà se rattrouper autour du fils Soubise.
« ça me revient maintenant, gueula la Soeur Jacqueline à travers le vacarme de la tempête.
J’étais l’une d’entre eux. J’étais une servante de la Mère Truie avant d’être au couvent. Mais à l’époque, elle se nourrissait de luxure. Maintenant, elle se nourrit de violence. De la violence qu’on inflige et de la souffrance qu’on endure. »
Le novice regarda la doyenne comme le Vieux aurait penché ses yeux sur Sodome et Gomorrhe un instant avant de les foudroyer.
Il s’était enfin désanglé, ou plutôt il s’était lourdement laissé tomber de Maurice, et quand il se releva avec son crucifix dans une main et son opinel dans l’autre, il semblait être davantage prêt à en découdre avec l’autre nonne qu’avec le sorcier.
La Soeur Jacqueline était ébranlée, ça se voyait tout ce que ça lui coûtait de faire un tel aveu.
Et le fils Soubise se régalait de ce spectacle.
« Ramène les bêtes, la Madeleine. » Elle cacha son visage pour masquer sa désolation. Elle enleva le lasso de Champo du cou du cochon, et emporta ce dernier avec les autres, sans que le sherpa n’ose rien faire. Il pensait trop à Hippolyte, pris en otage dans ce duel magique.

Ausserwelt, par Year of No Light, départ pour l’île des morts à bord d’un post-hardcore sans parole.
Le soir, le conseil de guerre était baigné dans la grisaille. Les vitres étaient dégoulinantes de pluie et on voyait à peine les ombres crochues des arbres derrière.
« Je dois vous avouer une chose, lança Champo. C’est moi qui ai lâché les cochons des Soubise. Je pensais que ça nous donnerait des billes.
– Il y a des cochons qui sont morts et l’opprobre est sur nous, tout ça pour rien, asséna la Soeur Marie-des-Eaux.
– Pas tout à fait pour rien, rectifia la Soeur Jacqueline. On a appris des choses.
– Pour sûr, on en a appris, grogna le novice. Mais on en reparlera en tant et en heure. Champo, quand tu es allé dans l’enclos des cochons, est-ce que tu as vu la mère truie ?
– J’ai surtout vu un sacré péteuillot.
– C’est là qu’il va falloir aller. C’est la mère truie qu’il faut voir, je le sais. »
Champo ne demanda pas son reste pour prendre congé. La Soeur Jacqueline resta seule face au regard accusateur de la Soeur Marie-des-Eaux, à sa mâchoire tremblante, au crucifix sur son cache-oeil, absurdement incrusté dans un mandala.
« C’est vous qui m’avez formé à l’exorcisme. Comment avez-vous pu ?
– Qu’est-ce que j’y peux, boûala la Soeur Jacqueline. Qu’est-ce que j’y peux de ce passé ? J’ai cru que j’avais passé toute ma vie au couvent enfermée comme une dinde et voilà qu’un souvenir me revient et qu’y a eu un avant, et que cet avant s’est vécu sous l’emprise d’une créature du diable. Que je croyais juste être une sainte femme qui a parfois des pensées pécheresses et maintenant je découvre que je suis pas mieux que les daraus-darous ou les sotrés qui hantent les bois ! Qu’est-ce que j’y peux si l’enfer s’ouvre sous mes pieds !
– Il n’y a qu’une seule solution : il va falloir vous exorciser. »
C’était hors de question de procéder dans la chambre de l’auberge que le novice jugeait trop souillé par l’influence de la Bernadette. En parler au père Houillon semblait une idée tout aussi malvenue. Et donc l’église leur était interdite.
Alors, sans en parler à Champo, elles sortirent en pleine nuit pour se rendre à la Chapelotte.
Quelque part, le novice fit preuve d’une grande confiance en cette doyenne corrompue puisqu’il la laissa le sangler sur Maurice et conduire leur convoi par les sentiers communaux en direction de la Grande Fosse.
Sur le trajet, sous le bombardement narquois de la pluie, il récita des versets de l’Apocalypse comme pour conjurer le mauvais sort :
« Que l’Homme reconnaisse ses erreurs et se prosterne devant le Nom du Très-Haut ! Que l’homme arrache sa chemise et la femme rejette ses bijoux. Qu’ils pleurent d’avoir détourné leur regard de la face de Dieu pour adorer le Veau d’Or. Qu’ils pleurent d’avoir mangé la manne qu’ils avaient eux-mêmes faite pousser avec l’aide du Démon, plutôt que de boire l’eau claire et les maigres fruits que Dieu leur offrait. Qu’ils pleurent d’avoir laissé le frère devenir un démon, et le démon devenir un frère. Qu’ils pleurent d’avoir sacrifié le Bouc Noir à de fausses idoles, car alors le Bouc Noir reviendra les hanter, il les prendra et forniquera avec eux et fera d’eux pires qu’un bouc et ils porteront en leur ventre son engeance fétide qui viendra se répandre sur la Terre. »
C’est un Maurice transi qui les monta le long de la Grande Fosse, entre les quelques maisons sous les chênes d’où sortaient un peu de lueur. Et sous leurs pieds, à la lumière des fenêtres ou celle de la torche, on voyait s’épanouir, qui n’avait pas été là lors du retour de la veillée : des droséras géantes qui avaient essaimé depuis les Feugnottes.
Et quand elles arrivèrent, un sommet plus loin, au pied de la Chapelotte, elles seraient déjà à moitié mortes de pneumonie si elles avaient été de moins bonne constitution.
La Soeur Marie-des-Eaux dut crocheter la porte de la bâtisse pour les faire entrer, tandis que Maurice s’abreuvait à la fontaine. Le toit était éventré et c’était donc le déluge aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur. La Soeur Jacqueline alluma un cercle de bougies autour d’elles. La Soeur Marie-des-Eaux enleva les mousses et les champignons qui avaient poussé sur le tabernacle. Elle en sortit le calice, et le remplit à la fontaine puis en bénit l’eau.
Tous les gestes de la Soeur Marie-des-Eaux étaient ceux d’un pantin prêt à s’effondrer. Il attacha aux bancs la Soeur Jacqueline avec la corde que leur avait offerte Basile : car en cas de crise démoniaque, le novice n’aurait pas la force de la contenir.
Puis elles prièrent ensemble :
« Très glorieux Prince des Armées Célestes, Saint-Michel Archange, défendez-nous dans le combat contre les principautés et les puissances, contre les chefs de ce monde de ténèbres, contre les esprits de malice répandus dans les airs. Venez en aide aux hommes que le Vieux a fait à son image et à sa ressemblance, et rachetés à si haut prix de la tyrannie du Démon. C’est vous que la Sainte Eglise vénère comme son gardien et son protecteur : vous à qui le Vieux a confié les âmes rachetées, pour les introduire dans la céleste félicité. Conjurez le Vieux de Paix pour qu’il écrase Satan sous nos pieds, afin de lui enlever tout pouvoir de retenir encore les hommes captifs, et de nuire à l’Eglise. Présentez au Très-Vieux nos prières, afin que, bien vite, descendent sur nous les miséricordes du Seigneur ; et saisissez-vous même l’antique Bouc Noir, qui n’est autre que le Diable ou Satan, pour le précipiter enchaîné dans les abîmes, en sorte qu’il ne puisse jamais séduire les Nations.
Au nom du Vieux, de son fils Jésus-Cuit, et de l’Esprit-Chou, Amen. »
Au-dehors, la pluie avait tourné en tornade et ébranlait les murs fissurés de la Chapelotte. Maurice bouâlait à la mort. La Soeur Jacqueline était puisée des pieds à la tête, étant située juste sous le trou du toit.
Toutes deux pleuraient dans un acte de contrition réelle.
« Bénissez-moi mon Vieux car j’ai péché. J’ai fomonté le voeu de t’abandonner, Soeur Jacqueline, et pour tout dire de laisser tomber le voile. Et je vais me racheter en t’exorcisant et en allant affronter la Mère Truie au nom de la Sainte Eglise. »
« Bénissez-moi mon Vieux car j’ai péché, sanglota la Soeur Jacqueline. J’ai forniqué avec la Mère Truie par le passé et j’ai forniqué avec la Bernadette par le présent. Je suis la plus pécheresse de mes brebis et je me racheter en endurant cet exorcisme, en rejetant la Bernadette et en allant affronter la Mère Truie au nom de la Sainte Eglise ! Soeur Marie, je m’en veux, je m’en veux tellement !
– Le Vieux t’absout si ton repentir est sincère. Maintenant tu sais pour m’avoir toi-même formé que dans ton cas un simple exorcisme ne suffit pas, et tu sais ce que je vais être obligée de faire.
– Je le sais. Procède ma Soeur. »
A genoux, la Soeur Jacqueline écarta tunique, dévoilant ses seins lourds à la douche de la tornade alors que la Soeur Marie-des-Eaux s’approchait avec l’opinel.
Alors qu’il lui grava une croix sur la poitrine avec sa lame, elle hurla d’une façon qui ne l’avait jamais saisie de la sorte, ce fut d’abord un long cri de souffrance désarticulé qui poussa Maurice à défoncer la porte de la Chapelotte avec sa tête, puis un couinement visqueux qui lui venait d’outre-gorge.
Elle s’écroula les mains au sol. Son dos était agité de spasmes et la Soeur Marie-des-Eaux les soutint à la fois pour l’aider et pour prévenir toute tentative d’agression de sa part.
La doyenne hoquetait et éructait de plus en plus fort, et enfin elle vomit quelque chose sur le dallage.
Et c’était si hideux et contre-nature, que le sang de la Soeur Marie-des-Eaux n’en fit qu’un tour. Elle en oublia toute compassion à l’égard des créatures de Dieu et écrasa ce que la doyenne avait recraché à grand coup de tabernacle.
Ainsi donc, depuis tout ce temps, ce qui n’était maintenant plus qu’une masse de chair éclatée, ça avait vécu à l’intérieur de la Soeur Jacqueline.
Un foetus de porc aveugle et rempli de merde sous sa peau translucide.
La Soeur Marie-des-Eaux fit ce qu’il ne faisait jamais avec personne. Il prit la Soeur Jacqueline dans ses bras.
Dehors, Maurice brairait à n’en plus pouvoir.

Lisieux, par Lisieux, du néo-folk, une guitare entêtante, un chant féminin vaporeux, la forêt qui se referme sur elle. Bienveillante… ou non ?
Dans la texture de la nuit à peine détricotée par cette presque-aube, Champo ne se repérait plus qu’au grondement du Ru Migaille gonflé par la crue. Il avait vu des lueurs danser par la porte de sa yourte, et il était sorti dans le péteuillot et avait remonté le Ru Migaille pour en savoir plus.
Et c’est sur les berges, en direction de l’Etang Lallemand qu’il la vit, au milieu des epicéas gluants. Elle était placée au centre d’un cercle de cailloux encadré par trois lanternes et la flotte du matin plaquait ses cheveux noirs et gris sur son visage. Elle avait des clous fichés dans les narines, les lobes des oreilles et sous les lèvres. Malgré ces ténèbres où le matin peinait à percer et où l’inondation perdait tous les sens, on percevait d’elle une forte odeur de plumes mouillées.
« Qui êtes-vous ? »
Elle avait une voix de gravier.
» Qui je suis n’a pas la moindre importance. Je suis venue pour vous parler.
– Qu’est-ce que vous m’voulez ?
– Je veux savoir ce que vous voulez aux Soubise. »
Champo hésita. Il sentait qu’il avait affaire à forte partie, qu’il marchait sur des oeufs.
« Nous ne voulons pas de mal aux Soubise. Nous voulons les libérer, au contraire.
– Les libérer de quoi ?
– Pourquoi je vous le dirais ?
– Parce que vous n’êtes pas en position de négocier.
– Oh et puis vinrat… On veut les libérer de la Mère Truie.
– Vous n’êtes pas de taille à tuer la Mère Truie. Personne ne l’est.
– Qu’importe. On veut pas qu’elle meure. On veut qu’elle laisse les Soubise en paix, et puis le village avec ça.
– Entendu. Cela me paraît raisonnable. Nous ne vous entraverons pas.
– Mais vinrat, qui êtes-vous ? »
Elle n’était plus là.
Des feuilles mortes volaient dans les courants d’air.
« Pourquoi vous partez de l’auberge ? Je vous ai aidées ! »
La Bernadette n’avait que la Soeur Jacqueline pour interlocutrice dans la cuisine. La Soeur Marie-des-Eaux était déjà partie atteler Maurice. Elle tenait le morceau de bois du confessionnal en pendentif dans sa main et l’approcha de la joue de la nonne.
La Soeur Jacqueline la repoussa doucement.
« Je vais te dire pourquoi nous partons, vraiment.
Tu aurais pu m’avoir. Il aurait suffi de le demander. Je me serais damnée pour toi.
Mais tu ne m’as pas demandé. Tu as préféré forcer ta chance. Alors c’est fini et je m’en vais.
– Mais tu vas souffrir le martyr. Ce que j’ai fait, je ne peux le défaire.
– Oui, je vais souffrir et ce sera ma pénitence. Et toi tu seras seule et ce sera la tienne. »
La nonne tourna les talons trop vite pour voir que la cuisinière pleurait. Elle essuya ces lunettes et renifla.
Je t’ai demandé. C’est juste que je l’ai fait avec les seuls mots que je connaisse.
Champo était totalement déboussolé. Quand sa tournée des enfants passa devant l’auberge du Pont des Fées, il fit ce qu’il s’était toujours interdit. Il laissa les gamins encordés sur la place et alla à l’auberge prendre des nouvelles des nonnes et donner des siennes.
Il y avait sur cette grand-place, à côté de l’abri (qu’on appelait l’Abri d’Ici) tout rammoli par la moisissure et presque désossé par les tempêtes d’automne, un tas de choux pourris, la dernière récolte des Domange qui n’avait pas été une réussite.
Et quand Champo revint de sa rapide défection, il comprit qu’il avait laissé les gamins trop longtemps sous surveillance. Sous l’abri, il y avait l’Hippolyte Soubise et les filles et les garçons lui lançaient des choux pourris à la tête.
« Des choux pour les Soubise ! Des choux pour les Soubise ! Qui savent pas garder leurs cochons ! Qui ont des vaches folles ! Des choux pour les Soubise ! »
Et le petit encaissait sans bouger, avec un visage tout rond autour de ses grands yeux et sous la crasse. Un visage qui exprimait toute la détresse du monde sans rien montrer pourtant. Un visage de plus en plus couvert de chou pourri.
Champo fit encore une chose qu’il n’avait jamais faite, il chopa deux gamins aux hasard, la Germaine Fournier et le Cyrille Chaudy, et il leur flanqua des taloches qui auraient assomé un yak.
En fait, le seul à ne pas pleurer ce matin-là, ce fut l’Hippolyte.
Lexique :
être parti(e) triquer : commettre l’acte sexuel (sens fort), vagabonder avec de mauvaises fréquentations (sens faible)
péteuillot : gadoue, pétaudière
darau-darou : loup-garou
puisé(e) : trempé(e)
ru : petit ruisseau.
Notes liées aux règles de L’Empreinte :
Menace : une Déité Horla (la Mère Truie)
Lieu de départ : Les Voivres
Avancement :
Acte I – Introspection + Tentation + Agression
Acte II – Introspection + Tentation + Agression
Acte III – Introspection + Tentation + Agression
Acte IV – Introspection + Tentation
Bilan :
Un dixième épisode, mine de rien c’est symbolique. Déjà, j’ai la satisfaction d’être allé jusque là, mais aussi ça veut dire que j’ai fait un cinquième de mon projet de roman, ce que j’estime honorable (j’ai prévu de feuilletonner pendant un an, à voir si je fais d’autres coupures que celles des fêtes de fin d’année, et si oui si je les rattrappe, mais en gros on va tourner entre 45 et 50 épisodes). Je pense qu’on va en avoir facilement sous la pédale pour tout un roman (au vu des notes qui s’empilent déjà et de la profusion de systèmes et d’aides de jeu que je n’ai pas encore testés), donc c’est encourageant.
Lors de cette troisième scène d’agression, j’ai concédé très facilement la victoire à Soubise. Je me suis arrêté à un dé par personnage, craignant d’accumuler les empreintes. (Pour tout dire, initialement j’avais noté un dé de traumatisme pour l’aveu de Soeur Jacqueline, mais je l’ai finalement requalifié en dé de vocation, ce qui était acceptable aussi et m’évitait une empreinte automatique). Du côté de la menace, j’avais aussi trois dés, mais j’aurais pu monter jusqu’à 6. J’avais prévu de le faire en cas d’échec au jet de dé (m’autorisant une escalade, ce qui est possible avec L’Empreinte), mais je n’en ai pas besoin, totalisant un score de 8 contre un magnifique triple 1 pour les exorcistes…
Las ! Tout le monde chez les exorcistes est trop amoché pour s’entêter davantage et je veux en garder sous la pédale pour l’acte IV, qui s’annonce très dur, car j’ai prévu la défection de la Soeur Jacqueline lors de la scène d’agression. Le pronostic est noir : perte de personnages ou triomphe total de la Mère Truie.
Cette partie voit un petit retour des règles des Exorcistes, puisque j’ai calqué la marche à suivre pour l’exorcisme de la Soeur Jacqueline. Cette scène est d’ailleurs tout à fait inopinée, je ne l’avais pas prévu, mais suite à la révélation de la Soeur Jacqueline, il m’a paru normal 1) qu’il y ait une discussion avec la Soeur Marie-des-Eaux 2) que la seule solution envisageable soit l’exorcisme.
Tirage d’aide de jeu : Nervure (une fois) + Muses et Oracles (une fois)
Feuilles de personnages / Objectifs des PNJ :
Voir cet article
Modifications : une empreinte de la Soeur Jacqueline est guérie + une nouvelle empreinte pour Champo : allié des Corax.
Episode suivant :
Un épisode tout en terroir, pour le meilleur et pour le pire. Et qui se termine par une question au public. Vos réponses orienteront le prochain épisode !
3 commentaires sur “[Dans le mufle des Vosges] 10. À trop tirer sur la corde”