Animer une partie de jeu de rôle : fluidité VS démocratie

Pour éviter les débats qui traînent en longueur, rien de tel qu’une bonne dictature ! En prime, je t’explique aussi comment éradiquer la démocratie dans le jeu sans MJ !

(temps de visionnage : 30 min) / (temps de lecture : 2 min)

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Mes actus :

Marchebranche élu jeu du mois d’octobre sur le Guide du rôliste galactique !

« […] Et d’emblée, avant même d’en avoir lu la moindre ligne, l’ambiance de Marchebranche nous saute aux yeux. L’univers graphique d’Evlyn Moreau se marie à merveille à celui, ludique, de Thomas Munier. Il offre une vision à la fois légère et grave, évoquant les contes avec ce qu’ils ont de merveilleux et de dramatique, ou encore les histoires du studio Ghibli. L’influence cauchemardesque de ses débuts lovecraftiens semble avoir été oubliée […] »

(Temps de lecture : 3 mn)

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Crédits :

Le petit bonhomme en plâtre est une photo de Thomas Hawk, cc-by-nc

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Le script de la vidéo :

Le rythme d’une partie (fiction comme méta) est une de mes marottes. J’ai fait beaucoup d’essais, parfois concluants, parfois non (par exemple, j’ai parfois eu des difficultés à rester en dessous de la barre des 1/5 du temps de jeu consacré au briefing).

Par ailleurs, l’horizontalisation des pratiques est un sujet à la mode et rejoint notre envie salutaire de plus de démocratie.

Hélas, je ne pense pas que la démocratie profite au rythme : un bon rythme, c’est avant tout un chef d’orchestre, et une personne qui fixe les bornes : on a jusqu’à telle heure pour faire le contrat de table, on finit à telle heure…

En tant que MJ, réponds aux questions des jouaires, mais rappelle que certaines infos ne sont pas utiles et arrête les questions quand ça s’éparpille trop.

La question du temps est cruciale lors du jeu en ligne, toute nouvelle proposition va plomber le rythme (par exemple : si quelqu’un propose d’installer un Miro ou un Watch2gether, mieux vaut décliner l’offre pour se concentrer sur des outils plus simples).

Les votes sont très chronophages et pas toujours plus satisfaisants qu’un truc imposé par MJ. Par ailleurs, nous ne sommes pas infiniment paramétrables, donc inutile de trop chercher à se calibrer, car beaucoup de ces éléments de calibrations seront impossibles à tenir en terme de charge cognitive. Limite donc les votes au minimum nécessaire pour donner une agentivité. Ne transforme pas un pitch de scénar en un choix de scénar. Tu peux faire des votes mais dans un chat textuel à l’avance.

En jeu sans MJ, préfère un jeu en solipsisme ou en énoncer/accepter, beaucoup plus fluide et rapide qu’une partie sans MJ avec un world building commun préalable ou avec une recherche permanente du consensus.

La démocratie a déjà fait son office quand les jouaires ont choisi ton jeu (cf vidéo Comment pitcher un jeu de rôle).

4 commentaires sur “Animer une partie de jeu de rôle : fluidité VS démocratie

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