[Dans le mufle des Vosges] 1. Le centre du Monde

LE CENTRE DU MONDE

Premier chapitre du roman Millevaux « Dans le mufle des Vosges », réalisé grâce au jeu de rôle Les Exorcistes et à quelques aides de jeu !

Jeu principal utilisé : Les Exorcistes, de Batronoban et Trickytophe (auquel j’ai aussi pas mal contribué avec le texte de l’Apocalypse de Millevaux et tout le chapitre sur la résolution diceless)

Le projet : Dans le mufle des Vosges, un roman-feuilleton Millevaux

N.B. : Les personnages et les faits sont fictifs.

Avertissement : contenu sensible (voir détail après l’image)

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Ske, Giles Watson, cc-by-sa, sur flickr

Contenu sensible : cruauté envers les animaux

 

Présentation :

Voilà, je me lance enfin dans la rédaction d’un roman Millevaux. J’ai mis beaucoup de temps pour sauter ce pas, car pour avoir écrit quelques romans, je sais que c’est difficile. Mais aujourd’hui, j’ai un arrière-monde très solide (la forêt de Millevaux) et j’ai aussi trouvé le moyen de générer de l’histoire sans effort : utiliser des jeux de rôles et des aides de jeu. Une après-midi par semaine, je vais donc m’astreindre à écrire à partir de matériau ludique, un peu comme un jeu de rôle solo textuel, mais avec une certaine attention portée au style. Je ne me donne pas de direction précise et aucun personnage n’est sacré : le jeu me dira où ça nous mène. Afin de me motiver, je vous propose donc chaque semaine de découvrir mon travail en feuilleton. Nous verrons où cela nous conduira. En tout cas, je peux vous dire où ça commence : dans les Vosges. Dans le mufle même des Vosges.

 

Chapitre 1

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Wandervogel des Waldes, par Lord Lovidicus, du dungeon-synth aux accents de folk médiéval, patient, nostalgique et atmosphérique.

Des coups insistants agitent la clenche de fer sur le portail de l’Eglise Saint-Rémy, frappés si forts qu’ils arrivent presque à couvrir le tambourinement de la pluie. Le temps s’écoule et les coups redoublent. Derrière la porte, on finit par entendre : « Une minute, une minute ! », un bruit de clefs et enfin la sous-porte s’ouvre sur un prêtre en forme de tonneau, le nez armé de bésicles, les cheveux blancs de la tonsure en désordre. « Restez pas toquer, rentrez, rentrez, restez pas puisées ! »

Celles qui ne sont font pas prier pour s’engouffrer, ce sont deux bonnes soeurs accompagnées d’un âne qui a les quatre pieds blancs et les oreilles à l’avenant, et le bout du nez pâle. Les trois sont trempés comme des soupes, dégoulinants, sombres et délavés à la fois. Le curé commence à bouâler quand l’âne tout crotté se fraye un chemin dans la nef, mais la plus jeune des soeurs tape du pied d’un coup si fort qu’il se tait.

« Merci, merci, fait la plus âgée. Je suis la Soeur Jacqueline, et voici la Soeur Marie-des-Eaux. Nous venons du couvent des Soeurs du Très-Saint-Sauveur, et nous sommes mandatées par le diocèse de Saint-Dié. »
Encadré par son voile, la Soeur Jacqueline avait un visage tout rond qui la rendait difficile à dater. A la rigueur, la couperose de ses joues aidait davantage, environ la cinquantaine arrosée à la bière de lichen. Elle avait une voix forte mais douce et posée à la fois, qui rassura le curé.
« J’pensais pas qu’la forêt serait aussi drue si bas dans la vallée. »
En effet, elles n’en avaient émergé que pour tomber sur le panneau du village, Les Voivres, tout bouffé par des lichens en forme de trompette.
« Qu’est-ce que vous voulez que je vous dise ? Les Voivres, ça veut dire les Friches. »

Soeur Marie-des-Eaux était pour sa part très jeune. Sa robe de novice était ceinturée de porte-accessoires, ce qui dénotait un côté baroudeur plutôt surprenant pour une nonne. Mais elle n’avait pas la tête du métier de toute façon. Elle avait un visage fermé et semblait en permanence sur le qui-vive. Entre l’équipement qui la surchargeait, livres et outils, sa silhouette maigre comme un coup de trique et ses traits androgynes, elle était difficile à genrer. D’ailleurs, le curé s’est surpris à parler d’elle au masculin, et c’est ce que tout le monde faisait en général :
« Comment il a fait pour traverser toute la forêt depuis Saint-Dié ?
– C’est le Maurice, c’est notre âne. Il connaît par coeur cette route du diocèse, on n’a fait que de le suivre, et puis des fois on a demandé notre chemin pour vérifier, ou on a rejoint les caravanes qui nous paraissaient les plus honnêtes.
– J’suis l’abbé Houillon, je ne fais que l’église des Voivres et la chapelotte de Bonne-Espérance. Alors vous avez enfin reçu un de mes pigeons ? Je pensais qu’ils s’étaient tous fait bouffer.

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Flykt, par Forndom, du dark folk éthéré et paganiste au cœur des forêts glaciales du Grand Nord.

– Si nous en avons reçu un, annonça la Soeur Jacqueline. Nous avons un mandat d’exorcisme du diocèse de Saint-Dié.
– Attendez, vous vous allez peut-être vite en besogne ! Suivez-moi, je vais vous expliquer. »

L’église des Voivres était assez grande pour un si petit patelin, elle était brute, austère, craquelée de menaçante fissures. Mais les vitraux avaient de la gueule, les couleurs étaient pas trop passées et mettaient un peu de gaité sur la toile de branchages qu’on devinait juste derrière.
Les soeurs notèrent les débris d’un grand lustre, mis de côté. Maurice lapait dans le bénitier.
« Pourquoi ça s’appelle l’Eglise Saint-Rémy ? », demanda la Soeur Marie-des-Eaux. En bonne mémographe, elle posait toujours un tas de questions sur tout.
Pas peu fier, l’abbé Houillon montra du doigt la fresque au-dessus de l’hôtel. Elle était fissurée, écaillée, mais on voyait encore quelques détails.
« L’évêque Saint-Rémy. C’est lui qui a baptisé le roi des Terres Franques.
– Vraiment ?
– Qu’est-ce que vous voulez que je vous dise ? Les Voivres, c’est le centre du monde. »

Puis il leur montra un socle où aurait dû reposer une statue.
Le bruit de la pluie au-dehors donnait l’impression que l’église était sous un bombardement. Saleté d’automne qui commençait.
« J’envoie de temps en temps des pigeons pour donner des nouvelles au diocèse. Voilà ce qui s’est passé la dernière fois. Basile, c’est l’idiot du village, qui vit chez ses parents dans le hameau du Chaudron. Et bien l’autre fois il était dans la grand-rue pour vendre des cordes – il fabrique des cordes -, et les gars du village l’ont fait boire. Alors il est rentré dans l’église, complètement foingé si vous me permettez, et il a cassé le lustre avec un bâton. Il a aussi cassé la main et le visage de la statue de Jésus-Cuit. Mais bon, c’est tout. Ses parents le tiennent enfermé maintenant, il sortira plus. Fin de l’histoire. Je ne crois pas que ça nécessite un exorcisme. Je suis désolé que vous vous soyez déplacées pour rien.
– Bon, fit la Soeur Jacqueline, visiblement soulagée. Mais peut-on quand même vous demander l’hospitalité pour la nuit ?
– Je vous en prie, vous pourrez dormir au presbytère et on va mettre votre âne dans la grange. Mais avant, je tiens à vous inviter au repas de ce soir, à l’Auberge du Pont des Fées. Je dois bénir le cochon. C’est pour la Saint-Constant.
– Volontiers, mais pouvons-nous juste nous retirer un instant pour sécher nos affaires ? »

Dans l’intimité du presbytère, les soeurs retirèrent leurs voiles. La Soeur Jacqueline avait une longue chevelure blanche tissée de gris qui sentait la sueur et la bougie. La Soeur Marie-des-Eaux avait les cheveux courts en bataille et une odeur animale, qui confirmait l’air de sauvageon qu’elle était, toujours au fond d’elle, malgré le vernis de culture qu’on lui avait inculqué à coup de triques – pour ne citer que la méthode la plus douce – au couvent des Soeurs du Très-Saint-Sauveur, et avant, par son mentor mémographe.

La Soeur Jacqueline retira sa robe pour l’essorer. Elle avait des formes généreuses, suaves, ce qui laissait sa consoeur absolument indifférente, elle qui avait tendance à considérer les autres êtres humains comme des sortes de machines, et s’en désintéressait de la minute où elle avait évalué leur niveau de dangerosité et les avait considérés comme inoffensifs. Ce qui était le cas de la Soeur Jacqueline, qui n’était jamais sortie de son couvent, c’était la plus inoffensive et naïve des compagnons de route qu’il lui été donné d’avoir. Même l’âne Maurice avait plus de malice.

Tandis que la Soeur Jacqueline faisait trisser de sa robe l’équivalent d’une ou deux baugeottes d’eau, la Soeur Marie-des-Eaux s’employa à vérifier le tranchant de son Opinel, qu’est-ce qu’une bonne soeur faisait avec un schlass pareil, la Soeur Jacqueline se demandait bien. C’était un couteau de belle facture avec une lame damasquinée. Les ondulations et les noeuds sur son acier répondaient aux lignes du bois du manche. La Soeur Marie-des-Eaux ré-aiguisa le fil avec une pierre trempée dans l’eau. « J’ai vu une meule dans la grange, je ferai ça mieux tout à l’heure. »
Elle arrêta son aiguisage en plein milieu et sortir son carnet de mémographe pour fouiller dedans. Elle tourna nerveusement les pages craquantes du volume encombré d’herbiers et de marque-pages, pour s’arrêter sur l’éphéméride.
« C’est le jour de l’équinoxe d’automne. Quel genre de chrétiens sont-ils aux Voivres pour fêter une saison aussi pourrie ? »

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Pilgrimage, par Om, du doom / folk à chant clair, ritualiste, mystique et cyclique, pour un séjour dans les dédales de la raison et de l’égrégore.

Pour se rendre à l’Auberge du Pont des Fées, il suffisait de descendre la grand-rue. Certes, elle était encombrées d’arbres qui avaient poussé charnus en travers des pavés, mais c’était autre chose que le front végétal qui cernait toute la grand-rue. La pluie s’était calmée, mais la bise l’avait remplacée, pour geler l’eau qui était prise dans leurs os. Le ciel couvert de nuages à en crever, n’était qu’une masse pituitaire et scabreuse qui ne laisserait plus passer la lumière du soleil avant le printemps, pour sinon qu’une telle saison existât dans le val de Vôge.

L’Auberge était de bonne taille et le curé leur expliqua qu’on venait encore de loin pour y profiter du gîte et de la bonne chère. La Soeur Marie-des-Eaux se demanda à quel point dans le val de Vôge on était assez stupide pour risquer sa peau à travers la forêt juste dans la perspective d’un bon gueuleton.

A l’intérieur, c’était pour ainsi dire, dans son jus. On rentrait par un petit bistrot où campait Vauthier, le pilier de comptoir, un petit moustachu tout habillé en jaune dans ses sabots, avec le petit carrelage tout décoloré, et l’arrière-salle avec des tableaux de clown qui aurait fait peur au plus déridé des ivrognes.

Le curé les conduisit dans la cuisine tout en couloir pour leur présenter la Bernadette, la tenancière de l’Auberge. Elle leva le nez de ses fourneaux pour les saluer d’une solide poignée de main. La Soeur Jacqueline sentit une vague de chaleur monter et ça ne venait pas que de la cuisine. La Bernadette était souriante, à peu près de son âge, celui qu’il est impossible de déterminer, elle était toute en chair, et on ne sait pourquoi Jacqueline attarda son retard sur le grain de beauté que la cuisinière avait à la joue. Un macaron d’une certaine taille, de ces excroissances qui font partie de nous mais qui en même temps semblent des corps étrangers avec leur volonté propre. Elle fut incapable de bafouiller quoi que ce soit d’intelligible, et voyant qu’elle bresaillait, la Soeur Marie-des-Eaux la bouscula pour adresser une poignée de main tout aussi ferme à la cuisinière et mettre court à ce moment gênant comme l’étaient tous les types de relations humaines.

Un hurlement – braillard – une bouâlante de tous les diables dans la remise, c’est qui les accueillit quand le curé les amena bénir le cochon. La bête était encore bien vivante, encore que les gars des Voivres s’employaient fort à y mettre un terme. C’était un porc d’une envergure exceptionnelle, puant et crotté comme c’était pas permis. Ils étaient une dizaine de gars, en costume traditionnelle, chemise blanche, gilet noir, à le ceinturer avec des cordes – ironie du sort, sûrement celles vendues par Basile – et à le bourrer de coups de sabots. Y’en avait trois rien que sur le dos de l’animal pour le contenir. Fréchin, le maire du village, un type colossal d’un embonpoint baroque, rouge dans l’effort, la moustache frissonnante, un gars qui avait tout de suite une tête sympathique, se vit attribuer l’honneur de la mise à mort.

Le cochon fixa sauvagement la Soeur Marie-des-Eaux dans le regard. Elle sentit quelque chose passer, de complètement fou. Est-ce qu’il l’appelait à l’aide ? Elle porta la main à son Opinel, mais la Soeur Jacqueline l’arrêta d’un geste de la main.

Tandis que les gars maintenaient comme ils pouvaient la tête du porc en veillant à pas se faire mordre, le maire sortit un pistolet d’abattage et le plaqua sur le crâne de la bête. Il y eut une détonation brusque quand le poinçon sortit du canon et traversa l’os. Mais ils devaient pas avoir les bonnes cartouches, peut-être ils n’avaient que des cartouches à vache, où peut-être qu’il avait pas appuyé au bon endroit, car le cochon tomba pas raide mort comme c’était prévu. Il se redressa sur ses pattes, se cambra, envoyant valser les paysans dans tous les sens, et il gueula de toutes ses forces, un truc qui fit vibrer toute la remise et qui raisonna dans les fibres des muscles et de la cervelle de tout le monde, un appel, une plainte, des borborygmes de sang et de salive, une voix.

« La langue putride. », siffla la Soeur Marie-des-Eaux entre ses dents. Elle frissonnait comme un fétu et la Soeur Jacqueline jeta un manteau sur leurs épaules pour s’épargner la suite du spectacle.

« Môôôônnnn la vache !, protesta Fréchin avant de poinçonner deux ou trois fois de plus la gueule du cochon. Elle tomba sur la terre battue en soulevant des kilos de poussière et de merde, et tout le monde sauta sur la fraîche carcasse pour la débiter avec les couteaux et les feuilles de boucher. Il y avait foutrement assez de sang pour faire du boudin pour toute l’année, et on dit même que cette nuit-là, on avait perdu le père Fanfan et on l’a retrouvé prisonnier dans une des saucisses qu’on avait faite avec l’animal.

 

Lexique :

clenche = poignée
puisé = trempé
bouâler = râler
chapelotte = petite chapelle
foingé = saoul
schlass = couteau
baugeotte = grand panier en osier à deux poignées
bise = vent du nord
brésailler = lambiner, rester à rien faire ou tourner en rond

 

Bilan :

Je pensais que j’arriverais plus loin dans la fiction, mais j’ai perdu un peu de temps sur la mise en place, pas mal de recherches internet sur le terroir vosgien et sur la religion, et puis j’avais des images fortes en tête depuis une semaine de brainstorming, donc j’ai voulu prendre le temps de les mettre en place.
Du fait de cette avancée lente, je n’ai pas vraiment utilisé les règles des Exorcistes, mais en revanche la création de personnage m’a bien aidé et j’ai pas mal d’idée en réserve juste à partir de ce qu’on sait de l’historique des Exorcistes.
Comme aide de jeu, je n’ai finalement utilisé qu’un seul tirage de l’Almanach (un truc qui parle de cordes et d’égrégore, d’où la profession de Basile) et trois tirages aléatoires de musiques d’ambiance.
En tout cas, je suis assez content du résultat, j’utilise beaucoup d’anecdotes de mon vécu ou de choses entendues ici ou là, et c’est très plaisant de passer tout ça à la moulinette de la fiction. J’ai aussi aimé placer des termes-clefs de Millevaux sans les expliciter pour le moment, j’espère pouvoir continuer dans cette veine d’une introduction très progressive de l’univers.
Bref, ça m’a fait beaucoup de bien et j’ai hâte d’être à la prochaine session d’écriture !

 

Jauges communes :

Sainteté : 6
Bougies : 0
Chemin de Croix : 0

 

Feuilles de personnage :

Deux Soeurs du Très-Saint-Sauveur (ordre chanoine, couvent à Saint-Dié)

Soeur Jacqueline

Vice :
+ La luxure

Vertu :
+ La prudence

Description physique et personnalité :
Cinquantaine, visage rond et couperosé par la bière de lichen, yeux un peu fixes. Bonne vivante. Assez affectée par l’oubli, n’a pas de souvenir d’avoir jamais quitté le couvent de Saint-Dié

Bref historique :
Il est possible qu’elle ait eu récemment une vie en dehors du couvent. Il est aussi possible qu’elle ait été cloîtrée pour contrer son penchant à la luxure, et qu’on l’ait incité à oublier son passé (onction à l’eau bénite d’oubli ?)

Mots-clefs :
– Soeur Exorciste
– Inspire la confiance
– Cuisinière
– Contemplative
– Intuitions

Lien avec autre PJ :
A sauvé la vie de Soeur Marie des Eaux mais ne s’en souvient pas. Aurait été sa formatrice ou sa compagne d’apprentissage en exorcisme ?

PNJ Favori :
Bernadette, la tenancière du Pont des Fées

 

Soeur Marie-des-Eaux

Vice :
La colère

Vertu :
La force

Description physique et personnalité :
Jeune, borgne (cache-oeil), cheveux courts, visage androgyne (tout le monde la genre au masculin). Un air de froide détermination. Paranoïaque et violente. A reçu une formation de mémographe et tient un registre de tous ses souvenirs (pattes de mouche)

Bref historique :
A connu une jeunesse très traumatique (elle a notamment aimé un horla, mais celui-ci est mort quand ils se sont embrassés, étonnement c’est la chose qui l’a marqué le plus alors qu’elle a été victime de choses plus violentes), au terme duquel elle a d’abord reçu une formation de mémographe puis de soeur exorciste. En guerre contre les figures du mal. Assez attachée au voeu de chasteté. Fascinée par le texte de l’Apocalypse.

Mots-Clefs :
– Soeur Exorciste
– Opinel
– Mémographe
– Combattante
– Âne

Lien avec autre PJ :
A sauvé la vie de Soeur Jacqueline, s’en rappelle mais ne veut pas lui remettre ça dans les dents. La naïveté de Soeur Jacqueline a failli leur coûter la vie en enfer.

PNJ favori :
Basile, le cordelier (ses cordes sont vecteurs d’égrégore, elles lui ont révélé la statue de Jésus)

 

La suite :

2.La folie du cordelier
Chose promise, chose due, je continue mon roman Millevaux. Les deux Soeurs exorcistes partent à la rencontre de l’idiot du village coupable de sacrilège.

2 commentaires sur “[Dans le mufle des Vosges] 1. Le centre du Monde

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