160 albums en écoute libre, intégrale et légale pour sonoriser aussi bien le biopunk asiatique lovecraftien de Little Hô-Chi-Minh-Ville que du cyberpunk plus générique !
Quand sort la première playlist pour le jeu de rôle Little Hô-Chi-Minh-Ville, avec ses cent albums, elle est déjà une incontournable aide de jeu musicale pour du cyberpunk.
Aujourd’hui, c’est augmentée de 60 albums supplémentaires que la playlist linéaire fait son come-back, cette fois avec une version aléatoire sur Chartopia !
Avec des morceaux de bravoure de la synth-wave et de la vaporwave, des étranges trouvailles de musiques folkloriques asiatiques, d’électro chinoise autistique et de noise indonésienne refourguée sur le manteau, avec des collages radiophoniques dans la vallée de Katmandou, du stoner enfumé à haute combustion et du drone des profondeurs, cette playlist est un voyage vertigineux dans le futur du continent asiatique où se croisent dystopie cyberpunk, chaleurs intimes et horreur métaphysique.
Les billets ne sont pas remboursés.
Et un petit best of, la première dose est gratuite :

Pekak! Indonesian Noise 1995-2015: 20 Years of Experimental Music from Indonesia, comme son nom l’indique, une compilation de noise indonésienne. Noire, bizarre, flippante, tribale et urbaine.
Myth of the Love Electrique, par Acid Mother Temple : l’apocalypse psychédélique vous inondera de joie jusqu’à l’overdose. Insoutenable.
Lullabies, par Bunong, comptines pour enfants au bord de la nuit.
Ghost in the Shell, par Celiac, du trip-hop pensé comme une bande originale alternative pour l’animé Ghost in the Shell. Planant et immersif.
S/T, par Compost Golem, 15 minutes de la meilleure lourdeur que puisse offrir le black, le doom, la drone et le noise pour une rencontre avec une entité métaphysique terminale.
No Water, par Dhidalah, du rock psychédélique instrumental joué à fond les ballons, pour un trip sous substances hautement trafiquées.
Radio Nepal Vol. 1, par Aaron Dilloway, une radio népalaise imaginaire et un peu folle, où se collisionnent conversations du quotidien, chants folkloriques et morceaux de pop culture.
Fader Mix, par Helen Feng, un mix techno-trip hop asiatique pour ambiance de rues, de cuisines et de postes de radio possédés.
Midnight Cigarettes, par Floral Shoppe, de la vaporwave qui sonne comme une vieille pub holographique buguée, un soir nostalgique dans la ville un verre de whisky à la main.
Gita Kencana, par Gamelan Angklung. Un ensemble orchestral balinais offre une ambiance qui rappelle les marchés enfiévrés, les fêtes rituelles et les petits moments de la vie.
SE Asian Noise(s), par Gonzo, un assemblage de fields recordings et de musiques d’asie du sud-est, et de bidouillages électroniques, dans l’effervescence du quotidien.
Trance and shamanism in Central Java, par Jathilan, un gamelan frénétique pour un rituel chamanique qui mêle le calme et la tempête, l’imprécation aux esprits et les discussions du quotidien.
Vibrapuls, par Dubravko Lapaine, du didgeridoo conçu pour un voyage cosmique intérieur.
Mù Chè Shan Chu, par Howie Lee, la synergie complète entre électro et musique traditionnelle chinoise, qui dessine le Pékin du futur.
The Architect, par Loom, du psytrance aussi speed qu’un cœur qui bat la chamade.
Sycophant of Purdah, par Muslimgauze, de l’indus arabisante de guérilla.
Imperfection, par Nadja & Vampillia, entre drone et cordes, entre crasse et émotion, entre In the Mood for Love et Old Boy, l’envol d’un majestueux oiseau mazouté.
Megalopolis : A Cyberpunk soundtrack, par Neon Vandal, un concept-album électro totalement emblématique de l’ambiance cyberpunk asiatisante des années 80.
Nag Bdud Ceremony, par Phurpa, des chants bouddhistes tibétains, d’une voix inhumaine et monocorde, de profonds chants de basse qui résonnent à travers la moelle, une muraille sonique transcendante, psychotrope.
Ethnography of the Miscanthus Ocean, par Scattered Purgatory, un drone americana qui nous entraîne dans les profondeurs du temps, de la chaleur et du froid extrême.
Bayou Perfume Advert, par Skullflower, un drone oriental et westernisant, tropical et mystique, en crescendo répétitif, pour fumeries d’opium et poupées vaudou.
Sax Ruins, par Yawiquo, du jazz hystérique à la Cowboy Be-Bop dans ses moments les plus fous.
Bon, c’est gagné, j’ai envie de jouer ! La malchance a fait que j’ai rarement eu l’occasion de masteriser Little Hô-Chi-Minh-Ville avec ma playlist, alors que c’est l’un de mes jeux où la musique est la plus importante. J’ai passé un temps absolument indécent à faire les fonds de tiroir de Bandcamp pour vous la mitonner ! J’espère que ça va embellir et enfiévrer vos parties de Little Hô-Chi-Minh-Ville mais aussi de Shadow Run, de The Sprawl, de NanoChrome ou de Remember Tomorrow !
J’aimeJ’aime