La playlist aléatoire de L’Autoroute des Larmes sur Chartopia !

Un petit retour vers ce road-movie triste et chamanique dans les forêts immenses du Grand Nord, avec une playlist aléatoire et réactualisée d’une centaine d’albums, avec au menu de l’americana, du drone, du psyché-drone, de la musique urbaine des nations autochtones, de la doom pop, du black metal…

Bref, de quoi bader et arpenter en pick-up des routes immenses et défoncées, en tenaille entre les forêts chargées d’esprits, à la recherche de sa propre perdition.

La playlist sur Chartopia

(crédit image : fusionpanda, licence cc-by-nc, galerie sur flickr.com)

Et pour vous donner un aperçu, un petit best-of :

30004657346_f10104bc99_q.jpg
Warrior, par Anilah, du chant féminin rituel et tribal inspiré des cultures natives d’Amérique du Nord. Apaisant et hypnotique.

50607928173_c812db9a0d_o.jpg
Ardor, par Big Brave, un post-hardcore aux drones aussi profonds que mélodiques, avec un chant féminin rituel et poignant, pour se traîner jusqu’au bout de la nuit.

51156272867_fec654ec8f_o.jpg
Abomination, par Divide and Dissolve. Du drone pour donner une voix aux natifs dont la culture est effacée, dénaturée.

51019440282_40d70a2f5f_o.jpg
Daymare, par Doron. Un road-trip crépusculaire dans le brouillard pour ce dark ambient tout en nappes, digne des polars contemporains les plus glauques, où la totalité de l’environnement vous menace.

25662720217_0ec4cfd633_q.jpg
The Sachem’s Tale par Dzö-nga, du folk black metal inspiré du folklore autochtone nord-américain (tribu des algonquins) alternant chant féminin éthéré et hurlé : la fragilité et la sauvagerie de la nature en plein conflit.

24309510023_61cfe436c0_o.jpg
Lashing the Rye, par Harvestman, americana dépressive, sur la superstition paysanne et la grandeur des espaces confinés.

26550769538_64349ff8cb_o.jpg
Lost Chants / Last Chance, par Kandodo McBrain, un morceau de bravoure total en matière de rock psychédélique / acid western instrumental, la plus lysergique des soupes primitives.

51156940196_5b547bd3a5_o.jpg
X Marks the Swirl, par Kim Mortal, une mélopée trip-hop revendicative et virtuose, à la fois poignante et chill, en provenance de Vancouver, inspirée des mouvements queer et des mouvements pour les droits des indigènes.

26498544926_7f33d7c66c_o.jpg
Arriving Angels, par Helen Money, du violoncelle amplifié, sombre, beau et doom à la fois, l’orée de la forêt entre légèreté et désespoir.

26498545136_5ee9a6f0e9_o.jpg
S/T, par Neurosis & Jarboe, post-hardcore avec l’inimitable chant féminin de Jarboe, tribal, sorcier, fantômatique, électronique, hanté, culpabilisé, onirique, poétique, violent, un détour par tous les états de la vie et de la mort.

39822788504_352ccfda78_q.jpg
Thul Ogka, par Nox, entre musique traditionnelle et black metal, une longue séance de magie noire iroquoise jusqu’aux frontières de la réalité.

25917072584_c263caa20e_o.jpg
Courses, par Ô Paon, de la post-pop désincarnée avec un chant féminin en français, juvénile, gracile, confinant à l’abstrait, histoires tristes, belles et sans fil de notre monde qui part à vau-l’eau.

51156940166_be27d0da8d_o.jpg
Trapline, par Snotty Nose Rez Kids, du hip-hop rageur, narquois et animiste par deux natifs en direct de Vancouver, Colombie Brittanique.

50608673166_5caff23470_o.jpg
Auk / Blood par Tanya Tagaq, entre chant inuit chamanique revisité et violons à fleur de peau, entre l’émerveillement et la terreur.

51021805323_b3bddfbc9d_o.jpg
Silent Shout, par The Knife, de la musique électro-dance vénéneuse et noire sur le parcours urbain des filles perdues.

50911714467_b657b2780e_o.jpg
Abyss, par Chelsea Wolfe, du dark folk gothique embaumé d’electro, avec un chant féminin sorcier qui nous emmène loin dans les ténèbres, la souffrance et la beauté.

3 commentaires sur “La playlist aléatoire de L’Autoroute des Larmes sur Chartopia !

  1. ça fait hélas bien longtemps que je n’ai pas joué à L’Autoroute des Larmes, mais à chaque fois que je trouvais une musique qui y collait bien, ça me faisait voyager dans cette Colombie-Brittanique hantée et inquiétante…

    Je me dois aussi d’avoir une pensée pour les victimes des meurtres et kidnappings perpétrés sur l’Autoroute des Larmes, essentiellement des jeunes femmes autochtones. Les années 2000 ont connu l’équivalent d’un gynocide et d’un génocide, ça donne froid dans le dos. Nous devons nous en rappeler. Une partie de l’Autoroute des Larmes n’est donc pas un simple moment à jouer à se faire peur, c’est un hommage aux disparues et un appel à plus d’empathie envers nos frères et sœurs des peuples racines.

    Aimé par 1 personne

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s