Qui chasse deux lièvres à la fois n’en capture que l’ombre.
Dispersion Man deviendra-t-il un jour Focus Man ?
La marée, qui vague après vague, emporte nos projets, est composée de tous les projets que nous démarrons avant d’avoir terminé les anciens.
Tâchons d’évaluer le nombre de projets que nous pouvons mener de front. Si avoir deux ou trois projets en même temps peut représenter une respiration bienvenue, en avoir vingt en même temps est sans doute un problème.
Si nous avons autant de projets d’un coup, c’est parce que nous avons lancé une machine : nous nous sommes déclarés disponibles pour des collaborations, nous avons mis plus de cœur et de cerveau à commencer des projets plutôt qu’à les terminer… Cette machine nous pouvons la stopper : refuser les nouvelles collaborations, réorienter son énergie et son cerveau sur la finition.
C’est vraiment une question d’y penser : est-ce qu’on se projette comme une personne qui commence ou une personne qui finit ?
Si l’on recherche une synchronicité entre le concevoir et le faire, il faut commencer par se concevoir comme une personne qui finit.