Bibliographie

Une sélection de sites web, de livres, de BD, de films et de jeux de rôles qui font office d’inspiration pour Millevaux :

Webographie :

Le louchebem, le langage tranché des bouchers

L’arbre dans les mythes, par Jean-Loïc Le Quellec

Bibliographie :

Quelques lectures inspirantes pour Millevaux

La forêt en jeu et en littérature.

Une sélection d’ouvrages littéraires autour de la forêt, par la librairie Charybde.

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Bibliographie ludique et littéraire sur le Roi en Jaune, par Johan Scipion ///

La France, supplément pour le jeu de rôle Hawkmoon : forêts cauchemardesques, sectes, confréries, obscurantisme.

« Les arbres peuvent être immortels, et ça fait peur. », interview de Francis Halle, botaniste

Homo Disparitus, de Alan Weisman, une étude de ce à quoi ressemblera le monde sans l’homme.

Sang Noir, de Bertrand Hell : chasse, rage et ensauvagement

Possession et Chamanisme de Bertrand Hell : les maîtres du désordre

Dans la forêt, de Jean Hegland : le meilleur des romans post-apocalyptiques forestiers

Malevil, de Robert Merle, la révélation du post-apocalyptique rural.

Le Festin Nu, de William Burroughs : Folklore de la drogue, machines à orgones, horreur organique, absurdité.

Les Rois Maudits, de Maurice Druon : Dynasties, Histoire, trahison, féodalité, tragédie, religion, peuples et rois.

Le Nom de la Rose d’Umberto Ecco : Obscurantisme, dédales, bibliothèques, hérésie, inquisition, superstition.

Cent ans de solitude, de Gabriel García Márquez : Réalisme magique, folklore rural, personnages charnels et hauts en couleur.

Démons & Merveilles d’Howard P. Lovecraft : Dark fantasy, onirisme, voyages étranges, Entités Mythologiques et folie.

Le Trône de Fer de Georges R.R. Martin : Féodalité, famille, clan, trahisons, violence, ambiguïté morale, tragédie.

Sous le masque des sorciers, de Marcel Sauvage, la sorcellerie rurale comme jamais vue.

Pouvoirs sorciers : enquête sur les pratiques actuelles de sorcellerie, de Dominique Camus, un décortiquage des cycles d’envoûtement et de désenvoûtement qui fait froid dans le dos.

Le temps des sabbats, de Jean-Michel Pédrazzani : de la démonologie à la sorcellerie, les mille et une recettes impossibles et messes noires enfiévrées.

L’arbre et la forêt en Normandie : mythes, légendes et traditions, du Dr Jean Fournée, une analyse rigoureuse des symboles et des racines du langage forestier.

Au pays des sorciers et des guérisseurs, par Philippe Bertin, une succession d’anecdotes troublantes sur l’envoûtement dans la Normandie paysanne.

Les contes de Grimm, traduits par Natacha Rimasson-Fertin : de retour à la pureté cruelle des contes.

La forêt des Mythagos, de Robert Holdstock, une plongée hypnotique dans une forêt de mythes et de mémoires.

Dans la forêt, d’Adophe Retté, promenade en forêt et naturalisme en transe.

Tryggve Kottar, de Benjamin Haegel, l’obsession terrible pour une créature des bois.

Forêts noires, de Romain Verger, chasses putrides et forêt cauchemardesque.

Sur le fleuve, de Léo Henry et Jacques Mucchielli : Aguirre et la colère de Dieu, sauf qu’il y a douze Aguirre sur le bateau

Darwinia, de Robert C Wilson, une uchronie vernienne sur la redécouverte d’une Europe envahie par la jungle.

Fictions, de Jorge Luis Borges, au carrefour de la fantasy et de la philo-fiction.

La Forêt d’Iscambe, par Christian Charrière, une fresque post-apocalyptique médiévale et forestière, ironique et surprenante.

Terminus Radieux, d’Antoine Volodine, une pièce monumentale du post-exotisme, glacée, hallucinée et terriblement vivante.

La Terreur, par Arthur Machen, le premier récit (à ma connaissance) de revanche de la nature sur les hommes.

Les mots, la mort, les sorts, par Jeanne Favret-Saada : cet ouvrage d’anthropologie est une immersion en profondeur dans la sorcellerie du bocage normand

Raboliot, de Maurice Genevoix : la lutte à mort entre un braconnier et un gendarme au cœur des marais et des forêts de Sologne, entre ode à la nature et œuvre de violence.

BD-graphie :

David Chauvel et Jérôme Lereculey / Arthur
Vision celtique de la légende arthurienne, chevalerie, héroïsme et barbarie.

Emmanuel Civiello / La Graine de Folie
Fantasy noire, féérie, celticisme, fomoriens, fin d’un monde, corbeaux.

Didier Convard et Christian Gine / Neige
L’Europe polaire post-apocalyptique. Un des fondements de Millevaux.

Guy Davis / Le Marquis
Horreur organique, Renaissance. L’Enfer de Dante et la comedia dell’arte.

Jean Dufaux et Grzegorz Rosinski / La Complainte des Landes Perdues
Fantasy crépusculaire, environnement hostile, salauds, martyrs, courtisans.

Jean Dufaux et Béatrice Tillier / Le Bois des Vierges
L’homme est un loup pour l’homme, l’homme est un loup pour le loup.

Hermann / Jeremiah
Western post-apocalyptique, niveaux de technologies, morale et cruauté.

Mike Mignolia & co. / Hellboy
Horreur indicible, steampunk, pulp, folklore du monde, égrégore, déités.

Lionel Richerand / Dans la forêt
Conte noir, cryptozoologie, féérie, égrégore, symbioses végétales, onirisme.

Zep / The End.

Une enquête sur la réaction immunitaire de la planète à la présence des hommes.

Wagner Willian / La légende du coucou

L’exploration d’une forêt de mémoire des plus étranges.

Ayros / En errance

une BD d’horreur forestière qui va vous secouer les branches.

Filmographie :

La Terre après les humains, un documentaire en libre consultation sur Darwinapolis

Phénomènes, de M.Night Shyamalan, sur l’élèment déclencheur de l’apocalypse

La Route, de John Hillcoat, porter le feu de l’humanité quand toute humanité à déchu.

Le Projet Blair Witch, de Daniel Myrick et Eduardo Sánchez, un parfait succédané de l’horreur millevalienne.

Aguirre, la colère de Dieu, de Werner Herzog. Chercher l’eldorado et trouver l’enfer.

Black Death, de Christopher Smith, médiévisme, surnaturel et peste bubonique

Vorace, d’Antonia Bird, un western cannibale.

Frankenstein de Kenneth Branagh : La souffrance d’être un monstre, la haine des foules superstitieuses.

La Reine Margot de Patrice Chéreau : Guerres de religion, alcôves du pouvoir, splendeurs et misères de la cour.

Dead Man, de Jim Jarmusch : aux origines du western forestier sous acide

Blueberry, l’expérience secrète de Ian Kounen : Western, chamanisme, entités mythologiques, salopards, drogues, sexualité.

Le Voyage de Chihiro, de Hayao Miyazaki : Les étrangetés, spectres et rêves éveillés auxquels l’égrégore donne vie.

Nausicaa de la Vallée du Vent, de Hayao Miyazaki : Le rôle bénéfique de l’emprise, l’orgueil des hommes, la nature folle.

Princesse Mononoké, de Hayao Miyazaki : Les hommes contre la nature, les déités sylvestres, la sauvagerie, le progrès.

Tropical Malady, de Apichatpong Weerasethakul : Jungle, chamanisme, sensualité, visions mystiques, chasse, prédateur, proie.

The Fountain, de Darren Aronofsky, histoire d’amour découpée en trois époques : amazonie des conquistadors, monde contemporain à la médecine impuissante, SF spatiale chamanique.

Série-graphie :

Jordskott, la forêt des disparus, série TV suédoise, entre enquête policière contemporaine et fantastique intemporel.

Zone Blanche, série TV franco-belge d’enquête sans surnaturel, mais où la forêt et le fantastique sont omniprésents. Tourné dans mes Vosges natales : c’est donc la série Millevaux par excellence.

Jeux de rôles :

Summerland, de Greg Saunders, un post-apo forestier contemporain très axé sur l’ensauvagement, et sur le rapport entre les vagabonds et les communautés (voir ici une critique de ma plume sous l’angle de Millevaux)

Les Ombres d’Esteren (collectif d’auteurtrices), un jeu de rôle médiéval-fantastique sombre et psychologisant aux accents horrifiques et gothiques

Summer Camp, de Manuel Bedouet, pour jouer des jeunes scouts confrontés dans la forêt aux monstres qu’ils ont imaginé dans leurs propres histoires

Symbaroum, par Mattias Johnsson et Mattias Lilja, un jeu de rôle médiéval-fantastique sombre dans une contrée presque entièrement recouverte de forêt.

Kingdom of Nothing, par Jeff Himmelman, pour jouer des sans-abris désorientés dans une ville maudite.

Into the Woods, de Morgane Reynier, un jeu de rôle grandeur nature à deux pour vivre l’histoire d’une personne perdue en forêt accompagnée d’un fantôme qui devient son âme sœur.

La sorcière de l’écorce

Un jeu de rôle suédois d’horreur folklorique et forestière par Pelle Nilsson et Johan Nohr. L’ouvrage porte une identité visuelle et ludique marquante qui donne envie de jouer dans l’univers fantastique contemporain de la série nordique Jordskott : la forêt des disparus, et bien sûr cela donne envie d’hybrider avec Millevaux ! Un grand merci à Claude Féry pour avoir traduit le jeu en français, ainsi que son scénario, Grätmyrsban ! Et aussi un grand merci aux auteurs pour avoir permis cette traduction !

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+ Trophée Sombre

Ce jeu de rôle à narration partagée vous propose d’incarner un groupe de chasseurs de trésors lors de leur funeste expédition dans une forêt hostile qui ne veut pas de leur présence. Forcément, une hybridation avec Millevaux est très tentante. Un jeu de Jesse Ross, traduit par Matthieu Braboszcz avec l’aide d’Angela Quidam, Guy Blavin et Nicolas Folliot.

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+ Love Berlin

En guise de kit d’introduction au futur jeu de rôle Bois Dormant, Melville nous offre un scénario-jeu où l’on incarne les membres d’une radio pirate utopique dans un Berlin soumis à la torpeur et encerclé par une forêt magique ! Forcément une bonne inspiration pour Millevaux, avec l’angle plus feelgood qui pourrait d’ordinaire vous manquer !

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