Articles et accessibilité

Voici une lettre ouverte aux rédacteurs en chef de magazine ou aux directeurs de collection. Ce qui suit sont les conditions sous lesquelles j’accepte de vous soumettre un article, d’une façon qui puisse être le meilleur compromis entre vos intérêts et les miens.

J’ai de temps en temps l’honneur d’être sollicité pour des collaborations avec des magazines ou des éditeurs de recueils pour divers articles. J’y réponds favorablement dans la mesure de mes disponibilités. En revanche, mes positions sur l’accessibilité ont évolué, et cela va rentrer désormais en ligne de compte. La culture que je propose est désormais basée sur l’accessibilité maximale. L’accessibilité du texte est ma priorité.
Trois choses limitent l’accessibilité :
+ La restriction de l’accès au texte sous un support papier, sur un support numérique nécessitant une série complexes de manipulations (comme créer un compte).
+ Le fait de devoir payer plus que des frais d’impression ou un abonnement à internet pour accéder au texte.
+ La protection du texte par des droits d’auteurs, sont contraires à ces impératifs d’accessibilité.
Loin de moi l’idée de demander à mes collaborateurs de renoncer à ces formes, toutes trois très répandues. En réalité, vous allez peu ou prou travailler avec moi de la même façon qu’avec n’importe qui. Mais les points qui suivent expliquent les aménagements que j’estime nécessaires pour préserver l’accessibilité.

A. Les conditions suivantes ne s’appliquent pas aux articles que j’ai promis avant la date d’aujourd’hui : 08/07/2015. Ces articles que j’ai promis avant cette date ont tous été livrés à ce jour (01/02/2017)

B. J’entends par article un texte de 30000 signes maximum, quelque soit le sujet du texte.

C. Je place volontairement mon texte dans le domaine public. Vous renoncez à poursuivre toute personne qui publierait le texte sous d’autres supports, à des fins commerciales ou non commerciales.

D. Je publie le texte sur mon blog ou sur un blog ami dans les jours qui suivent la publication de l’article par vous-même.

E. Si vous n’avez pas publié le texte 1 an après que je vous l’ai soumis, je le publierai sur un blog ou sur un site ami sans préavis.

F. Attendu que le texte est dans le domaine public, je m’autorise à le publier dans un de mes livres.

G. Vous pouvez publier n’importe lequel de mes textes placés dans le domaine public, sans être obligé de me consulter, de me créditer ou de me rémunérer. Vous pouvez modifier le texte et le maquetter comme bon vous semble.

H. Toute forme de soutien est la bienvenue. Le soutien communautaire est mon moyen de subsistance tant que je demeure créatif à temps plein. Si je perds ce moyen, je devrai cesser d’écrire à temps plein ou transiger sur l’accessibilité, deux choses qui seraient dommageables pour moi comme pour mon public.

I. Attendu les modalités précédentes, si vous souhaitez me rémunérer à titre d’auteur ou de consultant, envoyez-moi une gratification. Ne m’envoyez pas un contrat qui comporterait des clauses restrictives sur l’accessibilité, contraires aux conditions présentées ici. Je ne signerai aucun contrat qui limiterait l’accès du public à mes textes.

J. Si vous n’avez pas diffusé mon texte six mois après l’avoir reçu, je le diffuse moi-même sans attendre davantage.

K. Tout article écrit pour une licence tierce sera l’objet d’une négociation à part de ces conditions.