Tu voudrais savoir comment jouer un personnage qui cache bien des mystères ? Eh bien… je te le dirai pas !
(temps de visionnage : 15 min) / (temps de lecture : 2 min)
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LIENS UTILES :
Notions
- Jeu à secret
- Jeu en transparence
- jeu tactique
- jeu moral
- jeu esthétique
- Rétention / fascination
- story deck
- murder party
- jeu intérieur
Multimédia : série « Jouer son personnage »
- Thomas Munier, Comment prendre des notes efficaces pendant un jeu de rôle
- Thomas Munier, Je tente de convaincre que les alignements sont intéressants, sur Outsider
- Thomas Munier, Le non-dit, le non-jeu et le non-joué, sur Outsider
- Thomas Munier, Les épilogues de personnages, sur Outsider
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Crédits :
Le petit bonhomme en plâtre est une photo de Thomas Hawk, cc-by-nc
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Le script de la vidéo :
Comment gérer les secrets de notre personnage ?
En Narrativland, on vise beaucoup la transparence. Pourtant, le culte du secret a quelques avantages :
- propose un enjeu tactique
- porte la charge émotionnelle de la révélation (jeu moral)
- a une force esthétique (rétention / fascination)
Pour autant, un bon secret c’est un secret qui sera tôt ou tard révélé : donc si ton perso a un sombre secret, tu dois en fait être proactif dans le fait de le révéler.
J’aime énormément la mécanique de story deck dans Sombre où un autre personnage connaît ton sombre secret et a une récompense mécanique s’il le révèle au pire moment.
Un secret, ça ne se révèle pas d’un coup : tout est dans l’art de lâcher des indices de moins en moins subtils, le twist intégral étant à réserver aux grandes occasions.
Un secret ne se prépare pas forcément dans les moindres détails : on peut avoir un canevas thématique comme dans Sphynx ou Psychomeurtre, et on improvise sur comment on révèle. On peut aussi cacher des choses à MJ (dans Arbre, la feuille de personnage est composée de post‑its retournés qu’on révèle au fur et à mesure).
On peut prévoir une économie de circulation des secrets (jeton pour fouiller des casiers dans murder parties ; souvenir comme monnaie dans Millevaux).
Je finirai en tempérant mes propos : on peut garder certains secrets cachés à jamais. Côté PJ, cela nourrit le jeu intérieur. Côté MJ, c’est un procédé narratif qui prend à contre‑pied, voire ce peut être l’objet d’un dilemme (« si tu tues le méchant, tu ne sauras jamais pourquoi il faisait ça »).
Vous allez me dire : mais quid des secrets de MJ ? C’est un sujet que j’ai par ailleurs traité dans la vidéo sur le jeu d’enquête et j’en parlerai aussi de bien des façons dans une série de vidéos dédiée à l’infodump !
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