Pour que toute la table soit responsable du fun

Il est fini le temps où c’était le rôle de MJ de prendre en charge la réussite de la partie ! Maintenant, on gère ça en collectif ! Oui, mais comment faire ?

(temps de visionnage : 26 min) / (temps de lecture : 2 min)

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Le petit bonhomme en plâtre est une photo de Thomas Hawk, cc-by-nc

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Le script de la vidéo :

Nos divergences d’attentes et nos asymétries d’engagement et de capacité de jeu créent des parties décevantes bien plus que ne pourraient en créer de mauvais jeux. Je voudrais brosser un tour d’horizon des frictions et voir comment on peut les résoudre dans un idéal d’effort collectif pour la réalisation du fun. Tout d’abord, et j’en parles dans « l’important, c’est de s’amuser », le fun c’est pas la même chose pour tout le monde. Il convient de bien le reconnaître et voir comment tout le monde peut se retrouver au milieu, dans une perspective de design inclusif.

  • l’asymétrie MJ/jouaires : c’est quelque chose qu’on peut résorber même sans faire de narration partagée : cf vidéo « Aider MJ quand on est PJ » et « hack ton MJ en partageant la narration » (à venir)
  • « tu comprends, je joue mon personnage » : c’est compliqué d’y reconcer car c’est en effet une façon viscérale de jouer qui est très recherchée et qui est très rétributrice en émotion : mais tu dois au moins faire gaffe lors du contrat de table et du débrief, quitte à faire évoluer ton personnage par une méthode fire and forget.
  • Attention ! Le jeu en performance et la narration partagée ont aussi leurs failles quand c’est mal fait : le cabotinage, le tirage de couverture, le piratage de canon esthétique, les rudesses, etc…
  • mettre l’accent sur la relation sociale (créer du jeu, créer de l’émotion) plutôt que sur le jeu ou la fiction.
  • player does matter : ne pas se contenter de se fier au jeu, mais prêter attention au dispositif dans son entier (cf podcast / article Ce sont les joueuses qui font le jeu). Pratiquer le play design / le flow design
  • que chaque individu s’engage dans une participation radicale : c’est bénéfique à toustes que chacunn gère son propre fun : en s’engeant, en restant concentrey, en s’ouvrant au jeu… mais aussi en renonçant à certaines attentes car nous ne sommes pas infiniment paramétrables et nous ne pouvons pas nous calibrer en collectif sur chaque aspect du jeu.

4 commentaires sur “Pour que toute la table soit responsable du fun

  1. Dans la vidéo, je râle gentiment sur la culture « ‘c’est MJ qui est responsable de la réussite de la partie », mais je suis également fâché contre la culture « C’est le jeu qui est responsable de la partie », à mon humble avis ça ne fonctionne pas non plus

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