Le GN impro

L’improvisation, ça se prépare. Si ce vieux conseil nul est un peu vrai, on va essayer d’aller un peu plus loin et voir comment faire du GN presque ex nihilo.

(temps de visionnage : 49 min) / (temps de lecture : 2 min)

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Le petit bonhomme en plâtre est une photo de Thomas Hawk, cc-by-nc

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Le script de la vidéo :

Le roleplay est composé de deux éléments : le fateplay (jeu à partir d’un script) et le freeplay (jeu libre, ou jeu improvisé). C’est cette complémentarité qui fait le caractère organique du jeu.

Si on pousse la dimension fateplay au maximum, on atteint le théâtre classique. Si on pousse la dimension freeplay au maximum, on se rapproche beaucoup d’un théâtre d’impro à grande échelle. Mais est-ce jouable ?

Le GN est souvent vu comme quelque chose qui nécessite beaucoup de préparation : feuilles de personnages très rédigées, méta-intrigues touffues, costumes et décors fignolés… C’est souvent un coût d’entrée et aussi une forme de jeu assez rigide : voyons ensemble si on peut faire à la place du GN impro.

Mes deux refs : Les Sentes (qui est un GN impro) ; Intrigue en huis-clos (autre GN impro) + le théâtre d’impro (cf vidéo)

Commençons par dire ce que le GN impro peut difficilement faire :

  • le jeu tactique. Il sera limité au trafic d’influence, à l’exploration, au combat (dans la mesure où ce dernier se ferait à la touche), à l’atteinte d’objectifs en termes d’acting.
  • la profondeur du personnage. Le perso peut être complexe mais sera peu profond.

Ce que le GN impro apporte en plus :

  • faible préparation
  • personnalisation intense
  • sensation de jeu coopératif

Quelques propositions de règles pour le GN impro :
Dire toujours oui (ou « oui et » ou « oui mais »)
2° Dire quand même nom si enjeux de charge cognitive ou de sécurité émotionnelle
3° Faire des pauses hors-jeu pour se calibrer. On n’est pas en théâtre d’impro, la concertation est permise. Pour pratiquer une forme de calibration immersive, utiliser les signes gestuels et autres intégrations discrètes de méta-techniques (cf article sur le sujet).
4° Jouer en play to lift (pour mettre en valeur les autres personnages)
Participation radicale pour responsabiliser tout le monde dans la réussite du GN
6° « Coffre à jouets » pour mise en commun d’éléments de costumes, accessoires, décors
7° disperser des objets de Tchekhov
8° Tableau des petites annonces RP
9° Vas chercher le jeu
10° Faire des réunions intermédiaires
11° S’appuyer sur un système (compétences…) pour délimiter son perso

Notion de steering, de jeu intérieur, s’immerger dans son personnage, dans son intention, son objectif (Méthode Stanislavsky) ou utiliser le bleed pour développer un RP convaincant / impactant ; penser à garder du sous-texte qui permet de générer de l’intérêt et d’éviter le sur-jeu

Préférer l’imprévu à l’improvisation

4 commentaires sur “Le GN impro

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