Aujourd’hui mets ton cache-nez… Parce qu’on sort de la zone de confort !
Temps de visionnage : 16 mn
Temps de lecture : 2 min
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Le petit bonhomme en plâtre est une photo de Thomas Hawk, cc-by-nc
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Le script de la vidéo :
Pourquoi jouer un personnage atypique ? C’est l’occasion de sortir de ta zone de confort, que ce soit d’un point de vue narratif ou tactique, et d’explorer des expériences radicalement autres. Jouer un personnage atypique, c’est aussi prendre le parti de représenter les minorités, qu’il s’agisse d’une personne avec un handicap, neuroatypique, issue d’une culture exotique, LGBTQ+ ou xénogenre, ou même d’un être non humain nettement distinct de notre espèce (pense à quelqu’un comme Groot, pas juste un elfe ou un nain).
Mais attention, il ne s’agit pas de mettre sur le même plan les minorités et les xénocréatures. Il est aussi crucial d’éviter les stéréotypes et d’être attentif au bien-être du groupe. Veille à ce que ta joueuse atypique ait une bonne raison d’être dans le groupe, même si cela peut créer des tensions initiales. Discute avec la maîtresse de jeu des risques de discrimination et assure-toi que le groupe accepte le personnage sans préjugés, peut-être parce que c’est un groupe de personnages marginaux ou de bienveillants.
La dynamique du personnage pourrait se développer en quatre phases : étrangeté, conflit, synergie et rappel de sa nature profonde.
Résumé de la discussion sur le discord Bidule JDR :
Thomas Munier propose une définition de « personnage atypique » comme un personnage qui s’éloigne de la norme et de la zone de confort personnelle d’interprétation, variant de marginaux à des créatures d’altérité radicale.
jbfh suggère une approche humoristique pour rester atypique en jeu, incluant des actions imprévisibles comme lancer une battle de break dance ou commencer un incendie.
AsgardOdin – Transat et Tongs pose la question de ce qu’est être atypique, signalant que cela peut devenir un sujet complexe.
Benoît (Dithral) explore l’idée de jouer un personnage typique d’une manière atypique, et comment cela peut éviter de tomber dans la caricature. Il note également la possibilité de jouer très sérieusement des personnages atypiques.
Nico le Vif propose d’utiliser des fiches de personnage d’autres jeux pour introduire l’atypicité et discute de l’importance de la flexibilité et l’adaptation en jeu.
Loris critique certaines approches de jouer atypique, arguant que cela peut souvent devenir nuisible pour le groupe, en particulier dans les conventions, où la balance entre être original et disruptif est délicate.
Gherhartd (il/they) souligne l’importance de ne pas être trop disruptif au détriment de l’ensemble de la table.
Oda défend l’idée que sortir de sa zone de confort nécessite un environnement sécurisé et critique l’usage du « savoir être » comme une pression sociale implicite.
Doji Satori (Fred G) et Flo Poulpy – RolistiquementVotre expriment des perspectives similaires sur la complexité d’intégrer des personnages atypiques sans nuire à l’harmonie du groupe.
Outsider 
Les quelques échanges sur internet m’ont montré que certains considéraient avec beaucoup de méfiance le fait de jouer un personnage atypique. Ils considéraient qu’il s’agissait là de jouer un personnage relou ou de tirer la couverture vers soi. J’espère avoir pu démontrer dans cette vidéo que ma vision du personnage atypique est différente. Je pense que jouer un personnage atypique est une bonne occasion d’avoir une expérience originale, de faire un exercice d’empathie, et que bien menée, cette tentative peut profiter aussi bien à la joueuse qu’à toute la table.
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