Donner du pouvoir narratif à tout le monde, c’est aussi prendre le risque de raconter n’importe quoi. Mais ce n’est pas une fatalité ! On peut obtenir des intrigues cohérentes sans pour autant brimer la créativité collective.
(temps de visionnage : 16 min) / (temps de lecture : 2 min)
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[Multimédia : série sur la narration partagée]
Thomas Munier, Des questions orientées qui font mouche, sur Outsider
Thomas Munier, Comment créer un jeu de rôle ou un scénario en équipe, sur Outsider
Thomas Munier, Hacke tes MJ en partageant la narration, sur Outsider
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Thomas Munier, Faciliter un jeu de rôle sans MJ, un job pas si facile ?, sur Outsider
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Thomas Munier, Comment éviter de surcharger l’intrigue, sur Outsider
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Parasites, par Thomas Munier, pour Inflorenza, sur Terres Étranges
Crédits :
Le petit bonhomme en plâtre est une photo de Thomas Hawk, cc-by-nc
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Le script de la vidéo :
La narration partagée, c’est cool mais il faut aussi admettre que ça peut manquer de direction artistique et on peut se retrouver à empiler les idées sans grand souci de cohérence ou de modération. On appelle ça aussi le gonzo ou la surenchère, ou les fraises à la mayonnaise.
Comment limiter ça ?
1° facilitateur·ice qui fait la direction artistique
2° gros travail de world building en amont qui limite l’impro en roue libre
3° système de jeu / émulateur de MJ qui booste la cohérence
4° liste de Tchekhov
5° signe gestuel (faire la nique) pour signaler le « gonzo »
6° prise de notes efficace (une bonne partie des incohérences est due à des problèmes de mémoire)
7° contrat de table : on veut une fiction sobre et cohérente
8° ne pas chercher à trop solliciter les systèmes : éviter de viser le bingo des mécaniques
9° ne pas multiplier les aides de jeu ou ne pas les utiliser trop fréquemment
10° solidement lier les intrigues des personnages (Inflorenza et l’ultracohérence)
Bon, je te fais la retape d’Inflorenza, mais le compte-rendu de partie que je cite souvent comme exemple de gonzo est une partie… jouée avec Inflorenza… Bien sûr la solution du tout-système ne fonctionne jamais de façon automatique. D’où l’importance, comme toujours, de cultiver un savoir-être à côté.
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