Comment créer un bon méchant ou une bonne méchante en jeu de rôle

Faites le mal, mais faites-le bien ! C’est toute l’essence de cet oxymore que cette vidéo vous propose d’explorer !

(temps de visionnage : 21 min) / (temps de lecture : 2 min)

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Mes actus :

[5-6 Octobre] Cinq places solidaires libérées pour le GN Invitation à la cour féerique (Ambon, Mor Bihan)

Obéron dans sa grande clémence
voulut tout multiplier
pâtisseries et douces démences
pour le rituel des mains liées

Titania prit de grands airs
pour de bonté rivaliser
offrit des places solidaires
à l’assistance médusée

Que vous veniez des mondes d’Arcane, d’Astre Éteint, de Levant ou encore d’un terrier de goupil, le bois de Faerie vous attend ! Pour rappel, il est toujours possible de choisir entre jouer un personnage complet, avec des liens relationnels et des objectifs roleplay, ou un personnage silhouette pour être dans l’immersion sans avoir besoin de s’impliquer dans les rituels !

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Crédits :
Le petit bonhomme en plâtre est une photo de Thomas Hawk, cc-by-nc

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Le script de la vidéo :

0° Tu peux t’inspirer d’un méchant romanesque ou historique, tu peux limer les numéros de série ou pas, tu peux garder les mensonges historiques (par exemple faire jouer la comtesse Bathory telle que la dépeignait la propagande) ou pas. Pose-toi la question, dans le cas d’un méchant historique, si les PJ ont le droit de le tuer ou pas.
1° TV tropes, guide des méchants
2° Aies une approche empathique de ton méchant, même s’il est dépourvu de sentiments ou inhumain. Creuse son passé, ses motivations, ses relations, sa philosophie (par ex : la cheffe des écorcheurs dans la campagne L’Ordre et le Sauvage).
3° Trouve quel est le lien matériel ou symbolique avec les PJ.
4° Trouve une façon d’impliquer les PJ dans son histoire.
5° Un bon méchant, c’est un méchant qui agit, même à distance ou par procuration (par exemple, Sauron qui envoie ses Nazguls). Tu peux gérer le méchant et son organisation comme un front à la Apocalypse World.
6° Un bon méchant évolue au cours de l’histoire : il peut être gentil au début ou alors les PJ travaillent pour lui (par exemple, une cheffe mercenaire, les PJ finiront par se rebeller quand il ira trop loin).
7° Réfléchis à la possibilité d’organiser plusieurs confrontations :
– il est trop gros bill pour les PJ de bas niveau
– armure en scenarium
– capacités de résurrection
– alliés qui le sauvent (potentiellement en réclamant quelque chose en échange ou en amplifiant sa darkitude).
– il apparaît en possédant des PNJ
– il peut mourir mais un autre prend sa place (prévoir alors une évolution et comment en finir avec cette hydre).
8° Prévois des dialogues avec lui :
– moments d’intimité
– « points » de time freeze pour que le méchant dévoile ses plans
– émissaires
– rendez-vous oniriques, voire avec du vertige logique (comme Rey et Kylo Ren dans Star Wars)
9° Sécurité émotionnelle : prévois une version édulcorée des exactions les plus trash.

2 commentaires sur “Comment créer un bon méchant ou une bonne méchante en jeu de rôle

  1. Deux petits points que j’ai oubliés de traiter dans la vidéo (mais après tout ça ne rentrait pas forcément dans mon angle) : tu peux faire un méchant très ordinaire qui soit absolument glaçant (des tas de faits divers commis par des personnes normales qui ont juste pété un câble peuvent hélas t’inspirer) ; et tu peux faire un méchant à petit échelle ou dans la sphère intime, ce qui va d’ailleurs plus facilement justifier que les PJ aient plusieurs dialogues/échanges avec lui avant de l’affronter). Bref un bon méchant n’est pas forcément un méchant digne du Marvel Cinematic Universe.

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