La pénurie dope notre créativité.
Un enfant privé de jouets construit ses propres jouets.
Tester, se documenter, échanger…ne nous empêchera jamais d’être en vase clos. Autant accepter notre propre finitude et en faire l’instrument de notre sincérité.
Attendre un meilleur matériel est le meilleur moyen de remettre les choses à demain. Tirer le meilleur du matériel et des compétences qu’on a est la plus directe expression de notre créativité.
La complexité est une dégénération naturelle de notre organisation. Si nous retrouvons une façon de faire qui soit simple, nous créons davantage.
Moins nous avons de temps pour créer, plus notre créativité est mise à l’épreuve.
De quoi avons-nous besoin ? Comment pouvons-nous nous en passer ?
Le bonheur dans la créativité, c’est aussi renoncer à créer. Accepter les moments où nous devons ou choisissons de nous consacrer à autre chose.
D’accord avec toi Thomas, avec une petite remarque cependant sur » La complexité est une dégénération naturelle de notre organisation. Si nous retrouvons une façon de faire qui soit simple, nous créons davantage. » Je ne pense pas que la complexité soit un élément dégénératif. C’est un élément constitutif de toute civilisation et c’est depuis toujours le cadre dans lequel notre humanité peut s’assouvir ( je préfère dire s’assouvir que s’épanouir ) pour le meilleur et pour le pire. Bravo pour ton blog que je suis loin d’avoir complètement parcouru mais qui est riche de réflexions réfléchies.
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Bien sûr que la complexité nous apporte beaucoup. Mais le tort serait de penser que la complexité est forcément désirable, ce serait confondre la cause et l’effet. Parfois, nous complexifions notre façon de faire et nous poursuivons en pensant que la complexité est un bon signe. Mais si elle nous encombre, nous fait oeuvrer moins vite, nous disperse ou encore représente un gaspillage de ressources ou d’énergie, un retour à des procédés plus simples peut être salutaire.
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J’adore les rêveurs et ta réponse. Je ne vais certainement pas te traiter de naïf. Doux rêveur peut-être ? Mais ce n’est pas grave docteur; on a bien le droit de combattre ce qui nous déplaît. Enfin, pour quelques décennies encore. Après, on verra. Enfin, toi peut-être ( cela dépend de ton âge et des circonstances de la vie ) Au fait, en parlant de complexité, t’intéresses-tu à l’emprise croissante des NBIC sur nos pauvres petites têtes autrefois bien faites ? Parce que si l’on lit ce que l’idéologie transhumaniste nous prépare, avec l’avènement de la SINGULARITE TECHNOLOGIQUE ( ce moment surréaliste où homo sapiens aura laissé la place à l’Intelligence Artificielle ) la complexité aura peut-être disparue. Cordialement mon cher Thomas. Que cela ne t’empêche pas de bloguer. l’IA stocke tout ça et reste friande de nos états d’âmes.
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Peut-être qu’un jour les IA pourront créer de plus belles œuvres que nous. Mais elles ne seront jamais sincères.
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