Nous avons tendance à borner notre créativité à des techniques, des arts ou des médias que nous pensons maîtriser.
Les choses seront plus fluides et mieux réussies, si nous restons dans notre domaine d’expertise, nous disons-nous.
Alors, que se passe-t-il quand nous essayons quelque chose de nouveau ?
Des fourmis dans la nuque.
Voilà ce que nous ressentons. Un frisson.
Un frisson de peur, mais aussi un frisson de plaisir, celui de dépasser nos propres limites.
« Tout ce que vous avez toujours voulu est juste de l’autre côté de la peur. », disait George Addair.
Si notre voix intérieure nous dit d’aller explorer un domaine où nous sommes débutants, peut-être faut-il lui prêter une oreille attentive. Créer, c’est être sincère, c’est donc aller là où nous pensons que notre place est, plutôt que de rester là où nous pensons que le confort est.
Aller sur la dangereuse montagne où notre voix portera, plutôt que de rester sur cette familière colline sans écho.
Et il n’est guère d’œuvres plus sincères et touchantes que les œuvres des néophytes.
Outsider 
Je suis toujours fasciné par la synchronicité avec laquelle sont publiés tes articles. Je me disais justement ce matin que je me demandais si ça valait le coup que je me lance dans l’illustratration.
J’ai développé des compétences pendant plus de 10 ans en photographie, mais je suis frustré de devoir toujours composer avec le réel (à moins peut être de passer à du collage comme tu le fais?). La plupart des gens me dirait certainement que commencer à dessiner à 30 ans c’est une perte de temps, mais j’ai envie de dire, et pourquoi pas ?
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et oui, tout est dans ce « pourquoi pas ? »
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« Aller sur la dangereuse montagne où notre voix portera, plutôt que de rester sur cette familière colline sans écho » : cette phrase est magnifique ! Une vraie maxime de vie. Tout simplement, merci 🙂
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