C’est la nouvelle année. Je sacrifie volontiers à la tradition de vous souhaiter le meilleur. Nous avons survécu à la fin du monde prévue par le calendrier maya, ce n’est pas rien. Par précaution, j’ai rédigé cet article avant le 21/12. Si vous ne pouvez pas le lire pour cause de fin du monde, au moins personne ne pourra se moquer de moi.
Je vous souhaite de ne vous fixer aucun objectif. Lâchez prise, suivez vos envies. Ne vous tracassez pas à suivre des indicateurs chiffrés. Ils n’offrent qu’une vision étroite sur les choses. Ils vous empêchent de vous livrer aux merveilleux imprévus qui vous attendent. J’en profite pour vous livrer une petite liste de livres qui m’ont personnellement fait avancer. Sans ces mentors de papier ou de silicone, Outsider n’existerait pas. Je remercie également les gens qui m’ont fait avancer. Ma femme Hélène, qui me supporte inconditionnellement. Arlette Janssens, psychologue du travail, qui m’a aidé à me réaliser. Johan Scipion, un guide de travail et un ami. Et puis tous ceux qui ont écrit des articles invités. Et bien sûr tous mes lecteurs. Je suis à votre écoute et à votre service.
Parlons des livres.
Sous l’impulsion de ma psychologue du travail, je me suis documenté en méthodologie et en développement personnel. J’ai découvert que des personnes inspirées ont écrit des choses très profitables dans le domaine qui m’intéresse le plus : être heureux en exprimant ses passions. J’ai commencé par S’organiser et réussir : la Méthode GTD de David Allen. La méthode GTD est une façon d’organiser son travail tellement simple et éclairante. J’ai entendu que ça consiste juste à tenir une to do list de tout ce qu’on ce qu’on veut faire et que c’est terriblement invasif. Je pense pour ma part que c’est un formidable outil d’écoute de soi. Je la pratique depuis un an et demi et je le ferai peut-être toujours. Je sais ainsi à tout moment quels sont les projets que j’ai en tête, les premières actions pour lancer mes projets. Je fais un tri là-dedans en fonction de mes ressources et de mes envies. Ça me permet de procrastiner sans faire mourir mes projets. Ça me permet d’être terriblement productif. Ça me permet d’écouter l’imprévu et de me lancer. Sans GTD, je ne serais pas en train de publier un livre par mois.
Le deuxième livre-choc pour moi a été « Priorité aux Priorités » de Stephen Covey C’est un compendium assez foisonnant. Le conseil principal, en revanche, est simple. Identifiez votre « mission » et vos « rôles » primordiaux. Et donnez-leur la priorité. C’est-à-dire, ne faites que ce qui se rapporte à votre mission. Mes rôles sont simples : mari, ami et auteur. Ainsi j’ai éliminé tout loisir qui ne soit pas un loisir de groupe et je me consacre 7 jours sur 7 à mon rôle d’auteur.
Enfin, j’ai découvert le blog Zen Habits. L’auteur de ce blog, Leo Babauta, synthétise le meilleur de la méthode GTD et des principes de Stephen Covey dans un ensemble qui me convient à merveille. Il m’a appris comment identifier mes premières actions les plus importantes et éliminer les autres. Et bien plus encore. Un autre de ses blogs, mnmlist m’a aidé à mettre de la respiration dans ma vie en devenant décroissant et minimaliste. Son dernier blog, Write to Done, est un puits de motivation et de conseils pour les écrivains. Ses écrits m’ont redonné l’espoir que la création fasse partie de ma vie. Je vous invite chaudement à lire deux ebooks gratuits de Leo Babauta. Focus, téléchargeable depuis Zen Habits, m’a appris comment me concentrer efficacement sur les tâches créatives. Sur Write to Done, vous trouvez The (nearly) Ultimate Guide to Better Writing, un ebook regorgeant d’articles invités sur l’écriture. Pour ceux qui n’aiment pas lire en anglais, Olivier Rolland propose des traductions de Zen Habits ainsi qu’une copieuse revue des autres livres de développement personnel sur le marché
Aujourd’hui, je lis moins de développement personnel. Je préfère agir et mettre en application ce que j’ai déjà lu. Mais j’ai quand même envie de jeter un œil à « La Semaine de 4 heures de Timothy Ferris. ou de relire « La Communication Non-Violente au quotidien » de Marshall Rosemberg. Enfin, j’essaye surtout de prêter plus d’attention aux personnes qui m’entourent, de laisser parler ma passion de l’écriture et d’apprécier chaque moment que la vie me procure. J’ai encore du chemin à faire. En votre compagnie j’espère.
La première publication de cette année est entièrement gratuite !
Le Gnaffreux est un jeu de cartes que j’ai développé en 2004, en compagnie d’amis vannetais que j’ai encore le plaisir de cotoyer aujourd’hui. Sauf Guillian, l’auteur de la carte Colonie de Brouzoux qui est parti à Paris. Big up à toi si tu lis ces lignes, Guillian, ce jeu t’est dédié ! Le Gnaffreux est particulier. C’est un de mes rares travaux à vocation ouvertement humoristique. Pour autant, il ne vient pas de nulle part. J’ai conçu des jeux de société depuis mon enfance. Gnaffreux parle de mon expérience de joueur de Magic, c’est à la fois un hommage et une parodie du fameux jeu de cartes à collectionner. Gnaffreux est un jeu à deck partagé qui parle de folklore urbain. Des sorciers farfelus se battent pour le contrôle d’une ville. Ils invoquent tout un tas de monstres débiles qui la dévastent entièrement. L’objectif du jeu est d’invoquer un monstre bien précis, le fameux Gnaffreux. Mais attention ! Si vous jouez seulement pour gagner, les mécanismes chaotiques de ce jeu pourraient bien vous dérouter. Il est question de s’amuser en reconstituant une Iliade absurde, faite de monstres aux pouvoirs incongrus, de lieux hantés par leur propre bêtise et de sortilèges aux effets… explosifs !
Le jeu a été beaucoup testé, il est équilibré… Mais équilibré dans le sens ou chaque partie sera unique et mouvementée ! Dans un premier temps, on prend plaisir à découvrir chaque carte, unique en son genre. Puis avec l’expérience on s’amuse à échafauder des stratégies… qui peuvent tomber à l’eau d’un instant à l’autre ! Sérieux s’abstenir.
Nous avons survécu à la fin du monde, il vaut mieux s’amuser !
Un commentaire sur “Premières lectures après la fin du monde”