Chanter en jeu de rôle et en GN

Comment chanter faux mais sans honte peut donner un supplément d’âme à vos séances !

(temps de visionnage : 11 mn)
(temps de lecture : 2 min)

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Thomas Munier, La transe en jeu de rôle ici.

[Articles]
Thomas Munier, La fabrication de l’aura, sur Electro-GN ici.

[Jeux]
La Tourbe et la Paupière ici.
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Crédits :
Le petit bonhomme en plâtre est une photo de Thomas Hawk, cc-by-nc.

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Le script de la vidéo :

Dans un monde où autrefois les chansons résonnaient à chaque coin de rue, l’avènement de la radio a peu à peu réduit notre audace vocale au silence. Écoutant religieusement les vocalistes professionnels, nous avons peu à peu perdu notre confiance, cantonnant le chant à une élite artistique.

Pourtant, dans l’univers du jeu de rôle (JDR) et du grandeur nature (GN), chanter retrouve sa place légitime au cœur de la narration. Ici, nul besoin de briguer le statut d’étoile de la chanson ; le chant devient un outil ludique, une extension de notre personnage. L’alibi est tout trouvé : « Ce n’est pas moi, mais mon personnage qui chante ». Cet alibi nous encourage à construire une aura autour de notre performance, soutenue par le respect et l’attention bienveillante de nos camarades joueuses.

Il s’agit d’écouter véritablement le personnage qui prend vie par la chanson, sans juger la joueuse derrière pour ses compétences musicales. Parfois, à travers l’Impro-chant ou en s’immergeant dans une transe rythmée par le tambour, on touche à quelque chose de profondément libérateur.

Les JDR et les GN sont souvent décrits comme des espaces de liberté, des utopies concrètes où l’on peut s’exprimer pleinement. Mais en réalité, ils ne sont pas simplement un autre espace parmi tant d’autres ; ils représentent le dernier bastion de notre expression véritable. Dans ces univers, le chant devient plus qu’une performance : c’est une célébration de notre liberté créatrice.

Voici un résumé des avis des internautes du discord Bidule JDR :

AsgardOdin – Transat et Tongs

• N’a pas d’expérience personnelle avec le chant en JDR/GN mais a un bon souvenir de l’émotion ressentie lorsqu’il a été témoin d’une telle situation.

Gherhartd (il/they) 🧚

• Pense que chanter dans un JDR/GN est rare mais appréciable, requiert de la préparation, et peut ajouter beauté et poésie au jeu.
• Raconte l’expérience positive de chanter en groupe pendant un GN, renforçant l’immersion et le plaisir de jeu.
• Critique le jeu L’anneau unique pour ne pas intégrer de chants ou de poésie de manière significative.
• Mentionne l’existence de JDR basés sur la comédie musicale, citant « Lalaland of the dead » comme exemple.
• Souligne l’importance de ne pas imposer le chant et la difficulté de surmonter la gêne, surtout en petit groupe.

Romain

• Exprime le désir de voir un JDR qui emprunte les codes de la comédie musicale.

Benoît (Dithral)

• Partage son inconfort avec le chant dans les jeux et dans la vie, le comparant à un sentiment d’exposition personnelle.
• Malgré son inconfort, il n’est pas opposé à ce que d’autres chantent et essaierait de s’adapter.

Dogboy

• Mentionne que le chant peut provoquer de l’ennui ou de l’agacement intense chez certains.

Oda

• N’a jamais joué dans des JDR avec chant mais serait très intéressée par l’expérience.
• Partage son expérience positive avec le jeu « Tralalala », un jeu d’improvisation de chant.

Madame Ridulle

• Prévoit d’utiliser un tambour pour le prochain jeu de « Deadlands » mais sans chant associé.
• Mentionne une joueuse qui prévoit d’apporter son ocarina pour leur session de jeu « Donj ».