La figure du monstre en jeu de rôle

Quel goût a ton monstre ? Voilà une des nombreuses questions brûlantes que nous traiterons dans cette vidéo !

(temps de visionnage : 13 min ; temps de lecture : 3 min)

errata : le jeu OSR dont je voulais parler, c’est Sad Oni et non Yokai 🙂

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Mes actus :

[Publication] La litanie des êtres

La litanie des êtres est un jeu de rôle pour raconter une communauté au cœur de la sylve ininterrompue de Millevaux.
Nous nous partagerons deux types de personnages : les narrateurices et les êtres. Chaque narrateurice a une vision différente des êtres, les personnes qui ont composé la communauté et chaque personne narrée provient d’un tirage aléatoire qui guide le concept.

(temps de lecture mentale : 6 minutes. Temps de lecture orale : 18 minutes)

La litanie des êtres

Liens utiles :

[Notions]

atomistique

[Jeux]

The Beast, par Naked Female Giant
L’Ordre et le Sauvage, la campagne de la guerre entre l’humain et l’animal dans le chaos forestier de Millevaux
You are monstrous and twisted and hideous, par Nimaël
Sad Oni, par David Kentaro Jackson
Monster of the Week, par Michael Sands
la gamme White Wolf
Monsterhearts, par Avery Alder
Mindjammer, par Sarah Newton

[Aides de jeu]

Philip Athans, Writing Monsters: How to Craft Believably Terrifying Creatures to Enhance Your Horror, Fantasy, and Science Fiction
Missions de vie horla
lexique des termes gore
liste de horlas pour Millevaux
Abécédaire monstrueux pour Donjons & Millevaux

Crédits :
Le petit bonhomme en plâtre est une photo de Thomas Hawk, cc-by-nc

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Le script de la vidéo :

C’est une revanche sur la vie, car j’ai participé à une table ronde sur le sujet à la Convention Eclipse et l’enregistrement n’est jamais sorti.

Le monstre est une vieille figure du jeu de rôle avec la notion de bestiaire, de monstre errant.
Très rapidement, la question de l’humanité se pose à travers les différentes espèces d’humanoïdes, les mutants, les déviants et autres grands méchants. Quelques jeux en font carrément leur fond de commerce, comme Monster of the Week, où les monstres bien qu’antagonistes, ne sont pas toujours les méchants et ont leurs raisons d’agir et leurs traumas. Ainsi, des jeux comme Sad Oni proposent de gérer pacifiquement les relations avec les monstres : la confrontation devient une rencontre avec l’altérité.
Et des jeux proposent carrément d’incarner les monstres, et d’ainsi décentrer le regard, que ce soit les jeux White Wolf ou leur excellente synthèse qu’est Monsterhearts.
Le mélange humains / monstres est tout aussi intéressant, et c’est ce qui est proposé dans la campagne L’Ordre et le Sauvage afin de confronter divers points de vue sur la notion d’humanité.

Petit panorama des monstres qu’on peut rencontrer ou incarner :

• monstre humain (American Psycho)
• Barnum (Freaks, Elephant Man)
• L’homme qui rit
• le mystificateur, psychiquement proche ou éloigné (Dexter feignant l’empathie)
• le nouveau-né (Frankenstein)
• respecte les lois de la physique ou non (défi tactique ou esthétique)

Les monstres sont enfin une métaphore des lgbt, handicapés, racisés, neuroA, la figure du mal-aimé

Conseil lecture : Philip Athans, Writing Monsters: How to Craft Believably Terrifying Creatures to Enhance Your Horror, Fantasy, and Science Fiction
Pose-toi des questions atypiques sur ton monstre telles que : Quel goût a ton monstre ?