[Extraits] Solitude, par Batronoban
Un jeu de rôle pour se perdre dans la forêt, en solitaire et sans recours.
« Le joueur incarne un double de lui-même perdu dans un désert. Il n’y a aucun PNJ, sauf parfois des fantômes fugaces d’anciens joueurs »
« l’univers, ou plutôt les décors et les objets sont persistants. Chaque partie, chaque joueur ajoute, construit, détruit, modifie des choses. Autrefois totalement vide avec le premier joueur qui a grave angoissé, les derniers joueurs ont exploré un monde plein de bâtiments bizarres, d’inscriptions, de vortex menant vers des souvenirs persos d’autres joueurs, de clones répondant toujours les mêmes phrases… «
« les réactions vont de l’émotion pure, à la frustration positive, à la colère, à l’ennui, à la création hystérique pour combler le vide, au joueur qui quitte la partie car trop perturbante, etc »
« Les joueurs ne sont pas prévenus avant la partie que le monde est persistant. L’apprendre à la fin les émerveille ou les frustre, en général. «
« Si une scène ou une action d’un joueur est émotionnellement remarquable, je la « fige » et la « loope » pour les prochaines parties, sous forme de fantômes qui répondent toujours les mêmes choses si on leur parle »
« je ne note pas tous les changements, seulement ceux que j’estime remarquables, et d’autres je les oublie naturellement. Ces oublis dans la continuité font partie de l’expérience. »
« Matériel
[…]
*1 ciseaux, a été utilisé pour découper le livre car le joueur connaissait mon amour pour le cut-up, et je n’ai rien suggéré. Il est peu utilisé mais son aspect menaçant et symbolique ajoute quelque chose, je pense. »
Ce jeu de rôle-concept de Batronoban, pour un meneur et une joueuse, vous plongera jusqu’aux confins de l’étrange. L’auteur préconise Millevaux comme décor potentiel !
Frank Van Dijk, cc-by-nc, sur flickr.com