Podcast Outsider N°36 : Frankenstein : Comment les actual play transforment le jeu de rôle

Le sujet : Comment les actual plays transforment le jeu de rôle.
[Les actual plays sont des captations de parties de jeu de rôle sous format audio ou vidéo, enregistrées en direct ou en différé et diffusées au public. Par exemple : Les Montagnes HallucinéesAventures2d6+CoolDangers & Décisions… Transformer le jeu de rôle signifie transformer la perception de notre loisir, sa pratique, son game design…]

L’actual play est une fiction radiophonique à suspense : l’aléatoire et l’émergence font qu’on ressent d’autant plus l’incertitude que les acteurices y sont soumis.es autant que nous.

Le défi : N’importe qui pouvait réaliser un ou deux enregistrement de 10 mn pour répondre au sujet et/ou réagir aux autres contributions. Toutes les contributions ont été intégrées à ce podcast audio collectif !

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image : Photograph Curator, domaine public

 

Première étape :

 

Jingle, par Pornophonics, licence cc-by-nc

1. Thomas Munier (actual plays : Podcasts Magnéto, chaîne YouTube)

2. Matthieu B

3. Guillaume « Zennec »

4. Sylmenas

5. Homo Ludis

6. Felondra (a participé à l’actual play Night Witches sur 2d6+Cool)

sample : émission Strip-Tease, épisode « Donjon et Dragon »

7. Simon « Angeldust » Li  (actual plays : chaîne YouTube)

8. Julien Pouard (actual plays : campagne solo d’Ironsworn et quelques autres one-shots sur la chaîne YouTube Cendrones)

9. Rémi (du podcast d’actual play Club JDR)

10. FibreTigre (de la JVTV, pour les actual play Game of Roles)

11. Rackham

Deuxième étape :

sample : Game of Roles, épisode 2 saison 1 (« Butons-les ! »)

12. Volsung (de l’actual play 2d6+Cool)

13. Thomas Munier

14. Felondra

15. Piouf (de l’actual play Pour une Poignée de Dés)

16. Jean-Michel Abrassart (de l’actual play Club JDR, anciennement nommé Les Montagnes Hallucinées)

17. Sylmenas

sample : Zone Geek : Warhammer – Histoires au coin du d20 (La Guerre du Saucisson)

18. Homo Ludis

19. Noémie Roques (titulaire d’un Master recherche en sociologie générale, son mémoire de master 2 portait sur les impacts des outils numériques sur la pratique du jeu de rôle dématérialisé. Elle est actuellement doctorante en Sciences de l’éducation spécialité sciences du jeu à Paris 13. Son travail de thèse porte sur les pratiques ludiques filmées et diffusées sur Internet)

20. Samuel Ziterman (qui produit des actual play sur sa chaîne YouTube)

21. Thomas Munier, réaction aux contributions précédentes

Jingle, par Pornophonics, licence cc-by-nc

sample : Jeu de rôle entre potes #2 / Norman et Hugo, sur Norman chaîne secondaire

 

 

Errata

+ Saint-Epondyle n’a pas participé à une partie en public des Ombres d’Esteren, mais des Secrets de la 7ème Mer. Je le cite : « Notre groupe GEEK UNPLUGGED a été fondé par Nelyhann (Agate RPG) en tant que groupe live officiel du salon PLAY by PAX. A l’occasion de la première date française de ce salon, nous avons donc réuni une équipe pour jouer à 7ème Mer deuxième édition française (Agate RPG) devant un public à La Villette (Paris). Cette partie d’une heure était destinée à un public néophyte en JdR pour montrer le principe, et présenter également l’ambiance et les mécaniques fondamentales de 7ème Mer. »

+ L’actual play de Tours de garde n’était pas un playtest mais une démo d’un jeu/supplément déjà terminé. Pour écouter un actual play d’un jeu non terminé, vous pouvez vous référer à cette partie, Notre-Dame de la Confiance (playtest du jeu de rôle L’Empreinte avant sa publication, et dans une certaine mesure aux podcasts Garage de La Cellule)

+ Noémie Roques cite une enquête qu’elle a menée avec un certain Ugo. Il s’agit d’Ugo Roux, Docteur ès Sciences de l’Information et de la Communication.

+ Plusieurs d’entre nous mentionnent l’humour oppressif du premier épisode d’Aventures. Il paraît important de souligner que le Joueur du Grenier a présenté des excuses depuis.

+ Je cite un actual play de jeu de rôle avec le cabotinage mémorable du nain Varoujar, et dis qu’il s’agit d’un podcast de Proxi-jeux. En réalité, il s’agissait du podcast Plan B, l’émission Hors-Série JDR : L’expiation d’un paladin narcoleptique, qui a hélas disparu depuis des internets.

 

Droits :

Toutes les contributions (à l’exception des samples) sont sous licence creative commons paternité – pas d’utilisation commerciale

 

Remerciements

Cette initiative m’a été inspirée par la volonté d’ouverture du collectif rôliste Courants Alternatifs, dans lequel ce podcast inter-communautaire s’inscrit.

Merci à Piouf pour son aide logistique !

 

Ressources

Essays on Actual Play and Tabletop Role-Playing Games, sur Call of Papers, un appel à texte sur les actual play qui peut vous donner des idées d’angles d’attaque sur le sujet.

Aux frontières du réel : de l’immersion aux formes de jeu « secondaire », par Julie Delpouille, un article sur les game studies en jeu vidéo qui remet en cause le bienfondé de l’immersion, et évoque les replay de parties comme une forme de jeu « secondaire » : et si suivre un replay, c’était encore jouer ?

Episode 1 – Dungeon Master’s Guide, sur la chaîne Dungeons & Dragons (Satine Phoenix and guests Ruty Rutenberg and Kelly Lynne D’Angelo discuss livestream vs home games)

Jeu de rôle en public : un retour d’expérience, par Sylmenas sur Courants Alternatifs

Le jeu comme spectacle:comment le “voir” revisite la production des jeux et les pratiques, table ronde au Stunfest

 

14 commentaires sur “Podcast Outsider N°36 : Frankenstein : Comment les actual play transforment le jeu de rôle

    1. merci beaucoup ! je vais sûrement attendre janvier avant d’en reproposer un parce que ce fut chronophage, mais oui j’en reproposerai sûrement un !
      ceci dit, n’importe qui peut lancer un défi Frankenstein !

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  1. Intéressant ce podcast.

    Par contre je suis étonné que personne n’ai fait le rapprochement avec les papas de l’ « actual play » (j’aime pas trop les anglicismes) qui sont les livre-audio et les aventures mp3 (Donjon de Naheulbeuk et Reflet d’acide) qui se rapproche vraiment des parties montées en tous points.
    Les aventures mp3 sont en fait l’étape ultime des parties de jdr montées.

    Et pour participer au débat je dirais que tous comme la littérature, le cinéma, les bds, les séries tv, les parties de jdr enregistrées complètent une culture commune des rôlistes avec surement des gimmicks, des stéréotypes qui permettent de souder une communauté. La culture commune si elle apportent des stéréotypes (dommage) permet de faire des ponts entre les gens, créer une cohésion dans une table avec des nouveau joueurs.

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    1. C’est vrai que personne n’a fait le rapprochement avec les sagas rôlistes mp3 qui ont certainement mis le pied à l’étrier de la pratique de l’actual play en francophonie. Heureusement que tu es là. On retrouve cet esprit « Naheulbeuk » dans le (défunt) liveplay de Plan B avec le cabotinage du nain Varoujar (interrompant le MJ en permanence pour hurler son propre nom) ou Donjons et Jambons, et pour rester dans l’esprit « fausses parties » avec les cultissimes Roleplay That Movie.

      Je crois qu’un des intervenants évoque le « Messieurs » de Mahyar comme un gimmick qui percole dans les expressions d’autres rôlistes en ligne. Il y en a sûrement bien d’autres. Visiblement, la maîtrise cinématographique de 2d6+cool fait aussi des émules, et je suis donc d’accord avec toi quand tu dis que les actual play commencent à former une culture, qui, en plus d’influence les MJ, donne matière à des running gags et des références communes

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  2. J’ai l’impression qu’il y a encore, dans ce que j’ai pu voir du paysage de l’AP francophone, une très forte influence de cette simple envie de partager le plaisir de sa partie. Le dispositif, même chez ceux qui ont visiblement pour première ambition de divertir des spectateurs, reste, dans l’écrasante majorité, très proche de ça : une table, un jeu qu’on aime, une partie complète.

    Et si les raisons pour aller regarder des parties de jeux de rôle sont diverses, pour l’instant, il me semble que ce sont les spectateurs qui définissent ce qu’ils viennent chercher plus que les créateurs. J’entends par là que les créateurs proposent une partie, souvent en la rendant la plus chouette possible, mais c’est le spectateur qui va, en fonction de son intérêt, faire son marché : participer à ce moment sympa entre potes, observer cette joueuse dont il voudrait reproduire la façon de jouer, chercher à savoir si le jeu utilisé lui plairait, ou comment il fonctionne, ou apprécier l’histoire qui se crée sous ses yeux, etc.

    Or tout ça pourrait être le fruit de choix éditoriaux plus marqués, avec des émissions conçues pour répondre plus spécifiquement à ces envies. Je me goure probablement, mais j’imagine que la démarche des créateurs (du moins ceux qui le font avant tout à destination des spectateurs) va probablement se resserrer à l’avenir. Et que si ça doit influencer le jeu de rôle de tout le monde, ça pourrait être par ce biais. En poussant plus loin les propositions actuelles.

    Si on regarde du côté du jeu vidéo, la diffusion de partie a pris une ampleur phénoménale au point d’avoir désormais des enjeux stratégiques. De peur d’être totalement ignorés dans la masse, les développeurs pensent leur jeu pour être diffusé. D’un côté ça fait des jeux marrant mais quasi injouables (enfin à part pour le plaisir de déconner avec les spectateurs) de l’autre des fonctionnalités pour faire participer les spectateurs, ou pour clarifier l’interface.
    Aujourd’hui, on voit des jeux de rôles qui commencent à proposer des outils pour jouer en ligne. Bien entendu, ça répond au besoin des joueurs, mais il est clair que ça permet aussi de diffuser des parties. Et les kits de démo commencent à être envoyés à des diffuseurs reconnus, pendant les campagnes de lancement.
    Si on va plus loin dans le raisonnement, si les concepteurs de jeu intègrent cette contrainte, ça peut amener, comme pour les jeux vidéo, de nouvelles mécaniques ou même de nouveau type de jeux.

    Actuellement, à de rare exception près, on prend un jeu existant, souvent connu. Parce qu’on l’aime ou qu’on pense qu’il va bien rendre (ou qu’on veut le vendre). Mais si on sort du fan spécialiste du jeu et qui va suivre la partie du début à la fin, ça pose plein de problèmes. À commencer par le rapport à la feuille de personnage. Quel intérêt, si on se place dans l’idée de divertir le spectateur, d’avoir une feuille de personnage remplie d’info que seul le joueur peut voir et sur lesquelles il va fonder ses décisions ? Non seulement c’est incompréhensible, mais c’est fait pour que le joueur s’amuse, pas le spectateur qui ne peut participer, même virtuellement, à ces choix. Il n’a pas accès aux enjeux. Du coup, FU ou les jeux qui orientent l’histoire en se basant sur une mécanique très simple, me semblent bien plus adaptés que D&D ou Vampire.
    Je pense qu’on peut aussi dire que les choix moraux ou narratifs sont bien plus accessibles aux spectateurs que les choix tactiques. Et pour l’instant, je n’ai pourtant pas l’impression que les jeux choisis par les plus grosses chaines pour être diffusés reflètent ça.
    Mais au-delà de choisir le bon jeu, on peut même dire que les jeux les plus adaptés à ce media, ce sera ceux qui seront directement conçu pour ça. Qui vont peut-être inclure une dynamique intéressante AVEC les spectateurs, qui vont mieux maitriser la durée des parties, rendre son déroulement clair sans avoir besoin d’une feuille sous les yeux, etc. Et je suis curieux de voir ce que ça donnera. Et si, pour revenir au cœur de la question de ce podcast, si ça infusera dans l’ensemble de la création de jeux de rôle.

    En plus il y a d’autres lignes éditoriales possibles qui me semblent encore négligées. Le partage du savoir et de la technique, par exemple. Pour reprendre le parallèle avec le jeu vidéo, il y a un tas de joueurs compétitifs qui ne sont regardé que pour essayer d’apprendre de leur expertise. (Bon, il y a aussi une part d’effet communautaire et l’envie de faire partie des champions et de jargonner ensemble, mais ce n’est pas ce qui m’intéresse ici.) Transmettre un savoir faire, à travers des cas concrets, c’est un peu la base en matière de formation. On peut très bien utiliser des parties pour expliquer des mécaniques, décortiquer des façons de jouer, des attitudes autour de la table, etc. Et il n’est d’ailleurs pas nécessaire (et probablement pas intéressant) de garder toute la partie. Et que dire de l’influence sur la pratique du jeu de rôle si les ateliers d’Eugénie sont massivement diffusés ou si Felondra illustre des parties à la lumière du théâtre d’impro ? Je ne sais pas ce que ça peut donner, peut être créer des écoles de jeu plus cohérentes ?

    Et pour conclure, je me dis que tout ça peut changer notre regard sur les spectateurs. Et c’est quelque chose que pour le coup, j’espère vraiment. Et tant qu’à faire, par contrecoup, ça pourrait aussi changer le regard sur les joueurs qui aiment à rester plus en retrait.
    J’ai l’impression qu’en jeu de rôle, on a une vieille tendance à mépriser les spectateurs. Peut-être que c’est plus délicat de se laisser aller devant quelqu’un qui ne participe pas activement, mais je trouve ça dommage.
    Alors si les joueurs ont déjà pris l’habitude d’être eux même spectateurs de parties diffusées, et si les jeux commence à intégrer des mécaniques pour faire participer les spectateurs (du moins d’une façon qui enrichit la partie, pas juste les faire participer pour le principe), peut-être que les spectateurs seront plus souvent les bienvenus autour des tables.

    Tout ça pour dire que mon sentiment c’est que, si la diffusion de partie doit avoir une influence sur le jeu de rôle, ce pourrait être au travers de développements spécifiques pour répondre aux besoins de ce média.

    Bon, voilà, je me suis un peu laisser entraîner, j’aurais dû participer ^^

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    1. Et bien voilà, tu viens de participer, à ta manière 🙂 C’est très bien aussi d’avoir des retours écrits.

      Il me semble qu’un Game of Roles est assez lourdement pensé vers le public. Notamment avec pas mal de choix tactiques et moraux qui ne sont pas de la simple manipulations de mécaniques, qui passent surtout par le RP.

      De mon côté, dans les Actual Play d’Inflorenza en anglais, on passe une heure à préparer la partie avant de jouer. L’équipe a pas mal de directives sur sa façon de jouer. On se fait toujours plaisir, mais clairement on joue pour le public, notamment avec ce chrono de 2h dans lequel on se doit d’amener une histoire satisfaisante. Je ne te parles même pas des perfectionnements que j’ai dû faire en anglais et des répétitions pour les chansons en intro.

      La réintégration de musiques et de sons d’ambiances sur certains actual play est également pensée pour le public.

      Le propos de Jean-Michel Abrassart pour Club JDR est au contraire de restituer au plus près possible une partie « au naturel ». Mais finalement cette volonté est bien pensée pour montrer quelque chose au public. Le paradoxe d’une spontanéité qui est volontairement entretenue.

      Le partage de techniques est présent avec les parties tutoriels que j’ai faites pour Inflorenza Minima, Inflorenza et Le Témoignage, et en général tous les AP où j’ai une personne débutante à la table, ce qui m’oblige à réexpliquer les règles.

      Je suis tout à fait pour que des joueuses en performance transmettent leurs pratiques par les actual play mais justement on a eu la chance d’avoir Eugénie (et d’autres : Felondra, kF…) dans pas mal d’Actual Play, sur ma chaîne, celle de 2d6+Cool ou celle des Voix d’Altaride.

      Enfin, j’ai cité Primate Joke qui fait lourdement participer le public avec des personnages joueurs gérés par une dizaine de personnes en même temps.

      Bien sûr ce sont des pistes et comme tu le soulignes, on peut toujours creuser encore plus la formule.

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      1. Absolument, Primate Joke et, j’avoue, votre expérience anglophone d’Inflorenza que je n’ai pas vue, j’avais bien tout ça en tête.

        Pour être sûr d’être clair, mon propos n’était bien entendu pas de faire des reproches ou de prétendre que ceux qui diffusent leurs parties ne le font pas en tentant compte du public. Mais plutôt que, de manière générale et malgré les contre-exemples, mon impression est qu’ils sont peut-être bridés dans leur volonté de le faire par le modèle initial du jeu de rôle sur table.

        La question que je me pose donc c’est : les réflexions qui pourraient naitre de ce constat, de ce besoin de décaler l’angle de vue, ne permettront-elles pas des innovations au niveau de la conception de jeux (au-delà de simples adaptations dans le contexte de l’émission) ?

        Comme tu l’as mentionné, Game of Roles illustre parfaitement cette idée. Même si Fibretigre a hacké WH et l’a adapté (au point qu’en dehors du d100 compétences ce soit méconnaissable), il en fait quelque chose d’unique, pensé pour de l’AP. Et je me dis qu’à force de faire ça, d’y réfléchir, ça peut influencer le jeu de rôle en général.

        Le partage de techniques c’est un peu autre chose, c’est plus le constat de l’absence d’émissions de ce type. Je fais un parallèle parce qu’on peut imaginer que ça vient peut-être de l’habitude prise de diffuser des parties entières, mais c’est tout. C’est vrai que là-dessus aussi j’avais vu que tu étais précurseur, comme pour les règles enregistrées en audio que j’aime à citer. Et il y a bien entendu d’autres exemples à la marge de l’idée, notamment au travers de debriefs diffusés. Mais pour l’instant, j’ai quand même l’impression que si on veut apprendre des techniques de jeu, et ça revient pourtant régulièrement dans les commentaires, on doit le faire soi-même en essayant de décrypter des parties qui ne sont pas vraiment faites pour ça. Ou alors, se tourner vers des émissions techniques mais décorrélées des parties. Mais je peux imaginer aussi que c’est un manque d’intérêt, sans compter que c’est probablement ingrat et surtout bien plus compliqué à faire.

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      2. J’imagine que le format que tu appelles de tes voeux serait une partie entrecoupées de séances de confessionnal / debrief intermédiaires sur les techniques de roleplay employées. C’est tout à fait intéressant, bien sûr, ardu certainement (ça implique soit d’enregistrer d’un bloc en cassant sa spontanéité de jeu, soit d’enregistrer les confessionnals après coup ce qui redemande un travail de réécoute, montage), mais plus vous serez nombreux.ses à appeler ce format de vos voeux, plus ça donnera envie à des équipes de le proposer.

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